La ligne à haute tension entre Aubange et Esch-Sur-Alzette
- Session : 2020-2021
- Année : 2021
- N° : 567 (2020-2021) 1
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Question écrite du 02/07/2021
- de GOFFINET Anne-Catherine
- à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
Monsieur le Ministre peut-il me faire le point sur l'état d'avancement de ce dossier ?
Quelle est sa position sur ce dossier ?
Quels sont ses contacts avec Elia et les différentes administrations ?
En février dernier, il me répondait par écrit que la société Elia s'était engagée, pour la partie belge, « à introduire dans les meilleurs délais une demande de permis d'urbanisme avec réalisation d'une étude d'incidences sur l'environnement ».
Cette nouvelle demande de permis a-t-elle été introduite ?
La réunion d'information préalable a-t-elle à présent été réalisée ?
Les alternatives à la ligne aérienne ont-elles été étudiées et quelles sont les conclusions ?
Existe-t-il une analyse et un suivi quant à la vétusté du premier terne et des installations déjà présentes ?
Réponse du 16/07/2021
- de BORSUS Willy
La société Elia se prépare en effet à introduire une demande de permis d’urbanisme relative au second terne de cette ligne à haute tension. Dans ce cadre une étude d’incidences sur l’environnement est requise de plein droit.
S’agissant de la réunion d’information du public préalable à cette étude d’incidences et à l’introduction de la demande de permis, il était envisagé, de commun accord avec les autorités locales, de veiller à son organisation en présentiel.
La crise sanitaire a dès lors conduit à reporter la réalisation de cet objectif à plusieurs reprises. À ce jour, cette réunion n’a donc pas pu être organisée puisque nous sortons à peine du dernier confinement.
Je rappelle par ailleurs que la ligne est existante depuis le début des années 1970 et qu’elle est reprise au plan de secteur. Néanmoins, il sera demandé au niveau de l’étude d’incidences, d’évaluer toutes les alternatives possibles.
Enfin, je porte à la connaissance de l’honorable membre qu’Elia procède à un suivi de l’état de toutes ses liaisons sous la forme d’inspections et d’audits selon sa propre politique de maintenance en la matière. De manière générale, une ligne électrique du type de celle d’Aubange-Esch a une durée de vie de 80 à 100 ans. La ligne haute tension concernée ici date en partie du début des années 1970 (premier terne) et de la fin des années 1990 (deuxième terne). La fin de vie de cette ligne est donc d’un autre horizon de temps long.