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La limitation de vitesse sur la N524

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 317 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 05/07/2021
    • de DESQUESNES François
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    L'industrie de la pierre bleue est en plein essor dans la région de Soignies. Ce qui est une bonne nouvelle pour l'emploi local et la vie économique wallonne en particulier.
     
    Cette expansion doit toutefois limiter au maximum les nuisances pour les riverains. L'une de ces nuisances est liée au charroi routier.
     
    C'est notamment le cas de la N524, dans sa portion située entre Neufvilles et Soignies, dans la partie située en zone d'habitat (entre le chemin des Horrutois et le chemin du Clypot).
     
    Plusieurs riverains ont récemment constaté l'apparition de fissures qui se font de plus en plus nombreuses. Cette portion de la N524 a récemment été limitée à 50 km/h, mais aucun autre aménagement n'a été installé et la limitation ne semble pas fort respectée.
     
    Ne faudrait-il pas envisager la problématique de comment limiter effectivement la vitesse à 50 km/h à cet endroit et quels aménagements de voirie seraient les plus opportuns ?
     
    En effet, la limitation de vitesse à 50 km/h est peu respectée non seulement par les camions, mais aussi par les automobilistes sur ce tronçon particulièrement dense en habitations. Le caractère rectiligne, large et non aménagé de la voirie n'incite pas au respect de la règle des km/h.
     
    Une mesure de la vitesse des véhicules devrait permettre d'objectiver ce problème. Une telle mesure est-elle prévue ?
    Si oui, quand ?
    Si non, pourquoi ?
     
    Quels sont les types d'aménagements possibles sur une telle voirie qui permettraient d'assurer efficacement la réduction de la vitesse des véhicules et singulièrement des camions ?
  • Réponse du 16/07/2021
    • de DE BUE Valérie
    L'infrastructure routière, dont son aménagement, relevant de la compétence de mon collègue, Philippe HENRY, j’invite l’honorable membre à lui poser ses questions à ce sujet.

    Différents aménagements locaux comme les dispositifs surélevés, les dévoiements et les rétrécissements peuvent contribuer à la maîtrise des vitesses pratiquées, mais ils comportent tous des avantages et des inconvénients notamment par rapport à la circulation des camions et autobus.

    Les contrôles du respect des limites des vitesses relèvent exclusivement des services de police. C'est donc tout naturellement la zone de police qui objective les problèmes de non-respect du Code de la route et définit la stratégie des contrôles routiers : matière des contrôles, priorités, types de contrôles, contrôles mobiles/permanents, lieux, périodes, et cetera.

    Toutefois, un soutien régional important est apporté aux services de police. En effet, la Région offre diverses possibilités de services et d’équipements aux zones de police pour contrôler la vitesse des véhicules.

    D’une part, la Région a mis en place gracieusement un service de location de lidars à destination des zones de police, leur permettant de contrôler les vitesses durant plusieurs semaines par an. D’autre part, la Région propose également des possibilités de placement de radars permanents.

    Ces différents équipements de contrôles routiers viennent utilement compléter les actions de sensibilisation et de prévention menées notamment par l'Agence wallonne pour la Sécurité routière. La sensibilisation et les contrôles routiers se renforcent mutuellement.