/

Les décisions sur la filière de démantèlement des avions d'anciennes générations

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 210 (2020-2021) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 06/07/2021
    • de HARDY Maxime
    • à CRUCKE Jean-Luc, Ministre du Budget et des Finances, des Aéroports et des Infrastructures sportives
    Le Plan de relance et de résilience belge a été formellement approuvé par l'Union européenne le mercredi 23 juin dernier. Un des projets de ce PRR concerne l'installation d'un pôle d'excellence mêlant à la fois traitement des avions de l'ancienne génération, formation aux métiers et spécialités aéronautiques, et recherche et développement. Celui-ci, Monsieur le Ministre l'a rappelé dernièrement, prenant place dans le cadre plus large de Circular Wallonia.

    Nous avons constaté que le point “Déploiement de l'économie circulaire : démantèlement et recyclage des avions” était à l'ordre du jour lors de la réunion du Gouvernement de ce 1er juillet.

    Qu'en est-il ressorti ? Nous savons que les États sont tenus de respecter un timing serré pour la mise en œuvre des projets.

    Les contours budgétaires définitifs de ce projet sont-ils maintenant connus et approuvés ?
    Si oui, quels sont-ils ?

    Quel calendrier de mise en œuvre de ce projet entend-il arrêter ?

    Après cette récente réunion du Gouvernement wallon, quand et comment s'opérera le choix du site ou de sites sur lesquels ce pôle d'excellence pourra voir le jour ?
  • Réponse du 22/09/2021
    • de CRUCKE Jean-Luc
    Comme l’indique l'honorable membre, le plan national pour la reprise et la résilience a été approuvé par la Commission européenne le 23 juin dernier et ensuite par le Conseil. Une enveloppe globale de 39 millions d’euros y est consacrée au projet relatif au démantèlement d’avions en Wallonie.
     
    Celui-ci, comme j’ai déjà pu le souligner, contribuera à la cohésion territoriale et sociale puisqu’il s’articulera autour des offres de formation existantes et les renforcera ; il sera créateur d’emplois directs et indirects tout en soutenant la reconversion industrielle et professionnelle autour de l’aéroport de Charleroi et accompagnera la transition écologique dans un secteur stratégique qu’est celui de l’aviation.
     
    Le Gouvernement fonctionnera sur base de deux appels à projets : un au niveau de la recherche et du développement, ressortant des compétences du Ministre Willy Borsus, et un au niveau de la matérialité du projet, ressortant de mes compétences ; ce dernier se divisera en trois axes : infrastructure, formation, digital. Les décisions relatives à l’aspect formation seront, quant à elles, prises en concertation avec les ministres compétents.
     
    L’objectif de la note qui a été présentée et approuvée le 1er juillet en Gouvernement est de confier l’opérationnalisation de ce volet à la SOWAER et de retenir le site de Charleroi pour le développement de ce projet de démantèlement et de recyclage.
     
    En effet, s’agissant d’un projet portant sur le démantèlement d’avions, il doit nécessairement être implanté à proximité immédiate d’un des deux aéroports régionaux.
     
    Le Gouvernement a retenu une localisation dans le périmètre immédiat de l’aéroport de Charleroi suite à l’accueil favorable manifesté par la société de gestion, BSCA, envers ce projet.
     
    Diverses hypothèses sont à l’étude quant à l’implantation précise de l’infrastructure ; elles seront analysées notamment au regard des diverses raisons techniques inhérentes aux contraintes auxquelles est soumis un aéroport, raison pour laquelle il est apparu, au fur et à mesure de l’élaboration de ce volet, que la construction du hangar devrait pouvoir également s’envisager en dehors de la zone aéroportuaire actuelle.
     
    Par conséquent, compte tenu des échéances rapprochées de la Commission, mandat a été confié à la SOWAER en vue de la prospection pour l’acquisition ou l’expropriation éventuelle d’une telle parcelle et en vue d’établir toutes les formalités administratives utiles, études juridiques et techniques comprises, pour la poursuite de ce projet.
     
    La sécurité aérienne, les aménagements à prévoir, le type d’avions concernés, la viabilité du projet, les partenariats possibles, le calendrier de mise en œuvre ou encore la coordination entre les lauréats sont au cœur des préoccupations et seront donc notamment examinées par la SOWAER.