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L'enterrement des lignes à très haute tension (THT) dans le cadre du projet de la "Boucle du Hainaut"

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 495 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 07/07/2021
    • de PECRIAUX Sophie
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Le 8 juin dernier, j'interrogeais Madame la Ministre sur les suites des rencontres avec le groupe citoyen l'ASBL Revolht et sur l'étude demandée à l'UMons. Ce 28 juin, lors du Conseil communal d'Écaussinnes, l'ASBl Revolht associée aux groupes citoyens du projet Ventilus en Flandre, ainsi que le bourgmestre ont présenté une alternative, le courant continu. Ils souhaitent que la Région se penche sur cette technologie qui nécessite une infrastructure enterrée ne créant aucun champ électromagnétique.

    De plus, les lignes à haute tension en structure en acier sont déjà considérées dans d'autres pays européens comme la France, l'Angleterre et l'Allemagne comme des infrastructures obsolètes technologiquement, même si moins chères.

    Dans le cadre des compétences de Madame la Ministre, l'objectif principal, c'est la protection de la santé des riverains et de l'environnement, d'impacts négatifs des champs électromagnétiques.

    Or il ressort de l'alternative proposée qu'aucun champ électromagnétique et aucune pollution visuelle ni environnementale ne sont créés par des infrastructures enterrées.

    Les résultats de cette étude doivent être présentés à son collègue, le Ministre Borsus.

    A-t-elle demandé à ce que cette étude lui soit également présentée dans le cadre de ses compétences ?

    Vu le caractère à portée générale de l'étude qu'elle a initiée, cette étude de l'UMons n'est-elle pas complémentaire ?

    L'experte de l'ULB a-t-elle prévu d'étudier également cette technologie du courant continu enterré ?

    Et finalement, quelles sont les mesures qu'elle peut prendre en faveur de l'enfouissement des infrastructures de courant continu, et ce, afin d'œuvrer au principe de précaution et à la protection des citoyens contre les champs électromagnétiques ?