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Le test de dépistage du coronavirus basé sur l'air expiré

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 423 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 09/07/2021
    • de DURENNE Véronique
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    Depuis le mois d'octobre, l'IMEC (Institut de microélectronique et composants de Louvain) et l'UZ Leuven se sont associés dans le but développer un test rapide de dépistage du coronavirus basé sur l'air expiré. Bonne nouvelle puisque les premiers résultats de ces tests rapides sont prometteurs, annonce l'IMEC.
     
    Ce test diffère des autres par le fait qu'il analyse l'air expiré au lieu d'utiliser un écouvillon nasal. Il analyse les particules microscopiques et aqueuses présentes dans l'air et vérifie la présence de fragments du virus. Ce test permet de donner un résultat en cinq minutes avec un niveau de fiabilité comparable au test PCR.
     
    Madame la Ministre était-elle au fait de ce projet développé par l'IMEC en collaboration avec l'UZ Leuven ?
     
    L'utilisation de tests d'air expiré a-t-elle déjà été évoquée au sein du Codeco ?
     
    Si le Fédéral venait à donner son feu vert quant à l'utilisation de ce test, est-il envisageable selon elle de le voir utilisé en Wallonie ?
     
    Je pense notamment à une utilisation en MR/MRS et au sein des institutions pour personnes handicapées où la réalisation d'un test de dépistage par air expiré pourrait s'avérer être plus « pratique » et plus agréable à réaliser qu'un test PCR par voie nasale.
  • Réponse du 22/12/2021
    • de MORREALE Christie
    Je suis bien informée du fait que différents laboratoires de recherche avancent sur des prototypes qui permettent un testing fiable moins invasif puisqu’utilisant l’air expiré.

    Les études menées par l’IMEC et le CHU Lyon sont au stade d’expérimentation opérationnelle.

    La task force fédérale testing suit ces tests avec attention, car ce dispositif permettra d’être moins invasif dans certaines circonstances ou avec certains types de patients, comme le relève l'honorable membre, pour lesquels ce type de dépistage sera plus agréable que les tests PCR.

    Il reste à déterminer après ces études la sensibilité et la spécificité de ces tests, l’usage qu’on pourrait leur trouver, le coût de cet appareillage et le mode opératoire à utiliser, ainsi que le remboursement par l’autorité fédérale de ce type de dépistage.

    En attendant, on peut retrouver sur le site de Sciensano, l’usage que l’on peut faire des différentes méthodes de dépistage dans le cadre de la stratégie de dépistage nationale définit sur base des recommandations du Risk Assessment Group et du Risk Management Group.