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La sécurisation et les nuisances sonores de la RN958 à Floriffoux

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 320 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 14/07/2021
    • de HAZEE Stéphane
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    La RN 958 qui relie la N90 à la N4 en passant par la N93 (et par là la E42) génère un trafic important, dont une part non négligeable de poids lourds. Cet axe qui coupe en deux le village de Floriffoux est réputé à la fois dangereux du fait de la vitesse importante qui y est pratiquée, mais également très bruyante en raison du revêtement en béton strié datant des années 70.

    À court terme, les demandes des autorités communales portent davantage sur un ralentissement du trafic via, à tout le moins, une limitation de la vitesse à 50 km/h avec radar permanent et un dispositif de fluidification et de ralentissement du trafic.

    Un autre point d'inquiétude des riverains et des autorités locales concerne le passage pour piétons situé à hauteur de l'arrêt de bus qui se trouve en zone 70 km/h et qui ne présente donc pas toutes les garanties de sécurité.

    J'ai interrogé Madame la Ministre au début de l'année 2020 sur cet enjeu. Elle m'indiquait que la Région offre gratuitement aux zones de police un service de location de Lidars, permettant à chaque zone de police de contrôler le respect des limites de vitesse pendant 8 semaines par an. En outre elle ajoutait que la Région propose également des possibilités de placement de radars répressifs fixes aux zones de police.

    Une étude des vitesses pratiquées sur cette chaussée à partir du placement d'un Lidar a-t-elle été réalisée ? Le cas échéant, peut-elle nous informer des résultats de cette étude ?

    Quel est le pourcentage de véhicules qui respectent la limite autorisée ?

    Il arrive parfois que les Lidars placés provisoirement sur une zone à étudier soient tellement visibles qu'ils conduisent un certain nombre d'automobilistes à modifier leur comportement et à ralentir par rapport leur comportement habituel. Par ailleurs, il convient aussi de neutraliser les données relevées lorsque celles-ci sont influencées par un événement ponctuel, comme la tenue de travaux et donc de ralentissement voire la pose d'un feu tricolore provisoire. Qu'en a-t-il été en l'espèce ?

    Sur cette base, quelle est son analyse de la situation ?

    À partir de ces informations, y a-t-il une réflexion au sein de ses services en termes de sécurité routière sur cette portion de route et sur les pistes envisagées localement ?

    En particulier :
    - une réduction de la vitesse de 70 km/h à 50 km/h sur la portion de la RN 958 se situant dans le village de Floriffoux est-elle envisagée ?
    - l'installation de radars permanents sur la N 958 est-elle à l'étude ?
    - quelle est son appréciation du passage pour piétons situés sur ce tronçon à vitesse très élevée, en termes de sécurité ?

    L'enjeu de la sécurisation de la RN 958 a-t-elle été abordée lors de la précédente commission provinciale de sécurité routière ?
  • Réponse du 19/07/2021
    • de DE BUE Valérie
    Comme je l’ai indiqué à l'honorable membre en réponse à sa question écrite n° 114 du 7 février 2020, portant sur le même objet, l'infrastructure routière, son aménagement, son exploitation ainsi que les nuisances qui en découlent relevant de la compétence de mon collègue, Philippe HENRY, je l'invite à lui poser ses questions.
     
    Il l’a interrogé à ce sujet à la même date. Mon Collègue lui a indiqué « charger son administration de réaliser une simulation de l’exposition sonore dans le cas d’une réduction de la vitesse sur ce tronçon (réduction de 70 km/h à 50 km/h). Ces simulations nous permettront de mieux quantifier l’intérêt d’une réduction de la vitesse dans Floriffoux ». Pour ma part, je n’ai pas été informé des résultats de cette dernière.
     
    Comme il le sait, les contrôles du respect des limites des vitesses relèvent exclusivement des services de police. C'est donc tout naturellement la zone de police qui objective les problèmes de non-respect des limites de vitesse et définit la stratégie des contrôles routiers : matière des contrôles, priorités, types de contrôles, contrôles mobiles/permanents, lieux, périodes, etc.
     
    À ma connaissance, la zone de police Entre Sambre et Meuse n’a pas sollicité le service de lidars ni le placement d'un radar permanent à hauteur du passage piéton en objet.
     
    La N958 à Floriffoux et le passage piéton situé à la borne kilométrique 0,850 n'ont pas fait l'objet d'une Commission provinciale de sécurité routière. Les demandes de ce type, comme près de 90 % des demandes des autorités locales sont traitées directement en bilatérale entre les autorités locales et la direction des routes.