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L'impact de la fermeture du tunnel de Cointe sur la mobilité liégeoise

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2021
  • N° : 17 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 07/09/2021
    • de LENZINI Mauro
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    Le tunnel sous Cointe, conçu à l'origine pour diminuer le trafic de transit dans la Ville de Liège, a non seulement été inondé lors des journées dramatiques de la mi-juillet, mais est encore aujourd'hui et pour des mois encore hors d'état de fonctionner.

    Cette mise hors service paralyse le trafic sur l'axe Amsterdam-Milan, avec comme conséquences directes une situation très critique sur les routes et autoroutes de la Province de Liège et un embouteillage permanent dans la Ville de Liège.

    Certains se sont exprimés sur la nécessité d'avoir une alternative, plus précisément une complémentarité, à ce tunnel sous Cointe en concrétisant la liaison Cerexhe Heuseux - Beaufays. Je sais Monsieur le Ministre peu favorable à la création de ce raccordement, mais l'actualité nous a montré que la situation actuelle a ses limites.

    Compte-t-il revoir sa position par rapport à l'extension Cerexhe Heuseux-Beaufays ?

    Quelles solutions envisage-t-il pour, à l'avenir, éviter le chaos sur les routes de la Province et la Ville de Liège ?

    Dans quels délais le tunnel pourra-t-il être remis en service ?
  • Réponse du 15/10/2021
    • de HENRY Philippe
    Je confirme que le réaménagement du quai des Ardennes figure bien dans le PIMPT. L’étude est prévue pour 2022-2023, et les travaux devraient se dérouler en 2023-2024.
    L’étude devra effectivement tenir compte des enseignements des inondations pour son réaménagement.
    Cependant, il est nécessaire de voir cette problématique d’une manière plus globale, en termes de résilience à ces catastrophes climatiques, et à la gestion de notre territoire et de nos infrastructures.
     
    D’ailleurs, et comme l’honorable membre s’en doute, je ne désire absolument pas relancer ce projet d’autoroute CHB. La Déclaration de politique régionale est particulièrement explicite à ce sujet.
    Il me semble clair que la solution n’est pas de créer sans cesse de nouvelles infrastructures dédiées à la voiture individuelle et d’accentuer ainsi l’artificialisation des sols.
     
    On l’a tragiquement vu avec ces inondations : il est vraiment nécessaire de laisser sa place à la nature, à l’écoulement des eaux, et de manière générale à l’écosystème dans son ensemble.
     
    Nous devons d’ailleurs concentrer nos efforts sur le report modal, avec plus de marche à pied, plus de vélos, plus de transports en commun.