Les difficultés rencontrées par les étudiants sur les lignes des bus des TEC 22/2 et 165AB
- Session : 2021-2022
- Année : 2021
- N° : 44 (2021-2022) 1
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Question écrite du 17/09/2021
- de FLORENT Jean-Philippe
- à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
Chaque matin et chaque soir, les bus affichent « complets » et les élèves qui attendent à l'arrêt de bus ne peuvent pas se rendre à l'école ! Le chauffeur n'accepte plus personne dès lors qu'il estime son bus complet.
C'est un problème signalé depuis plusieurs années. La période de Covid a vu une amélioration du fait de la moindre fréquentation des bus par les élèves qui suivaient les cours en distanciel et du fait du dédoublement de service pour éviter les contacts rapprochés.
Mais cette rentrée voit le problème revenir, de manière plus aiguë encore que par le passé. L'Athénée d'Izel (AR IZEL) accueille en effet plus de 1 000 élèves et l'école Sainte-Anne à Florenville compte près de 300 élèves. Le service de bus ne suit pas.
Un renforcement de l'offre est-il prévu et dans quels délais ?
Réponse du 09/11/2021
- de HENRY Philippe
Que ce soit en régie ou en sous-traitance, se pose le problème du coût de ces renforts mis en place sur les quelques derniers ou premiers kilomètres à proximité des pôles scolaires. Ils nécessitent généralement du matériel supplémentaire, alors que tous les bus disponibles sont déjà en service, ainsi que des conducteurs pour lesquels il sera compliqué de prévoir une journée complète de conduite.
Par ailleurs, l’acquisition de bus supplémentaires prend du temps et le métier de conducteur est en forte pénurie, particulièrement dans cette région proche du Grand-duché du Luxembourg.
Nonobstant ces considérations, l’opérateur m’informe être bien au courant de la situation qu'évoque l'honorable membre et des solutions sont recherchées. Malgré les renforts déjà mis en place ces dernières années, avant le Covid, les lignes scolaires entre Marbehan, Izel et Florenville restent bien chargées et l’opérateur s’échine à répartir au mieux les élèves dans les bus effectuant les tronçons communs de ces différentes lignes.
Cette année en particulier, les travaux sur la RN83 ne facilitent pas les choses, car ils engendrent des retards, des ruptures de correspondance et le report d’élèves dans d’autres bus que leur bus habituel. Des comptages sont toujours en cours, mais il n’est pas aisé d’anticiper les choses, car il faut laisser passer quelques jours pour savoir où les rentrées scolaires sont les plus fortes.
Les responsables locaux estiment que cette situation ne peut être durablement solutionnée qu’en ajoutant 4 ou 5 bus de renforcement dans la zone d’Arlon – Habay et Florenville. Il faut savoir que le coût d’un tel renfort varie de 50 000 à 100 000 euros/an par service.
Il faut être assuré que l’opérateur TEC met tout en œuvre pour trouver une solution, comme cela vient par exemple d’être fait sur le pôle proche d’Habay-la-Neuve où un véhicule articulé va remplacer un bus standard dans les prochains jours.
Un délai précis ne peut être donné à ce jour, mais toutes les lignes sont surveillées et monitorées pour réagir au plus vite.
Bien entendu, les écoles et les élèves concernés seront informés dans les délais des solutions trouvées et mises en place.