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Le développement des pistes de "pump track" pour vélos en Wallonie

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2021
  • N° : 9 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 17/09/2021
    • de WITSEL Thierry
    • à CRUCKE Jean-Luc, Ministre du Budget et des Finances, des Aéroports et des Infrastructures sportives
    Ces dernières années, et particulièrement avec le confinement, la pratique du vélo s'est considérablement développée en Wallonie, dont on connaît les bienfaits : respect de la nature, bon pour la santé et la mobilité, mais aussi, porteur de développement économique avec les marchands de vélos, mais aussi l'HORECA qui se développe autour de tourisme.

    Si la « petite reine » est une discipline ancienne, elle ne cesse de se diversifier et de nouvelles pratiques apparaissent, avec succès. J'ai souvent eu l'occasion de parler du VTT enduro, qui a récemment pu bénéficier d'avancées importantes avec le concours des collègues de Monsieur le Ministre Valérie De Bue et Céline Tellier.

    Je voudrais aujourd'hui aborder avec Monsieur le Ministre la question des pistes de pump track. À ne pas confondre avec les pistes de BMX, ces infrastructures consistent en des pistes réalisées sur un terrain délimité et qui comportent des virages et de petites bosses. Leur avantage est de s'adresser à toutes et tous : des enfants qui apprennent à maîtriser leur vélo ou leur draisienne en toute sécurité, aux adultes et pratiquants confirmés désireux de réaliser des sauts et des figures.

    Ce type d'infrastructures ludiques se développe à grande vitesse dans le monde et certains projets ont déjà vu le jour en Wallonie. Ceci étant, les pratiquants regrettent souvent de devoir se déplacer sur de grandes distances ou même aller à l'étranger pour trouver ce type de structure.

    Quelle est sa stratégie d'investissement face aux attentes de plus en plus nombreuses ?

    Leur développement doit-il s'intégrer dans le même esprit de rationalisation des infrastructures par bassin qui est au cœur de la réforme votée lors de notre précédente session ?

    Outre les projets déjà réalisés, des dossiers sont-ils en cours d'instruction au sein de l'administration ?

    À quelle hauteur Infrasports peut-il soutenir financièrement les porteurs de projets ?
  • Réponse du 19/10/2021
    • de CRUCKE Jean-Luc
    Je confirme que ce type d’infrastructure sportive est bien éligible aux subventions régionales au regard du décret du 3 décembre 2020.
     
    Comme j’ai déjà pu l’exprimer à plusieurs reprises lors de nos commissions, le décret se veut général et s’applique dès lors à l’ensemble des équipements éligibles.
     
    Il n’est donc pas dans mes intentions, à ce jour, de cibler le déploiement d’un type d’équipement sportif spécifique.
     
    Deux projets ont déjà pu voir le jour grâce aux subventions régionales.
     
    L’un se situe à Sprimont, l’autre à Rendeux.
     
    À ce jour, un dossier pour un projet à Musson a fait l’objet d’un avis de recevabilité de mon Administration.
     
    Quant à l’intervention régionale, celle-ci sera conforme au décret du 03 décembre 2020, à savoir : l’application un taux de subvention de base de 50 % qui peut être majoré, sans pour autant dépasser 70 %, en fonction des critères de priorités rencontrés tel que la mobilité, le regroupement d’installations sur un même site dans un objectif de mutualisation des infrastructures…