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La participation de la Région wallonne dans le capital de LN24

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2021
  • N° : 38 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 01/10/2021
    • de ANTOINE André
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    Nous en avons débattu en séance plénière, la chaîne d'informations en continu, LN24, « navigue en eaux troubles » dû à un déficit de 7 millions d'euros. Mais, soulignons-le, avec une évolution du chiffre d'affaires de 1,4 million en 2020 et de +/- 2,5 millions fin de cette année.

    Différents éléments sont à prendre en considération :
    - LN24 est la seule chaîne qui ne dispose d'aucune aide de la FWB ;
    - ce média touche 2 500 000 francophones chaque semaine ;
    - la SRIW leur a accordé un prêt de 1,4 million s'euros.

    J’avais suggéré à Monsieur le Ministre d'intervenir via la SOGEPA. S’il mandate cette dernière dans une mission déléguée, cela pourra être qualifié de code 8. Il a indiqué être ouvert à cette analyse.

    Quelle est l'étude de la SOGEPA ? Quelles en sont les perspectives ?

    Quels sont les types d'aides qui seront mis en place et selon quel calendrier ?

    Il en va ni plus ni moins du pluralisme de l'information qui est, à l'ère du digital, devenu plus que jamais indispensable à notre démocratie.
  • Réponse du 21/10/2021
    • de BORSUS Willy
    Nous sommes évidemment attentifs à la situation de LN 24 qui développe une offre d’information nouvelle et très spécifique dans la Fédération Wallonie Bruxelles. Il s’agit de surcroît d’un projet entrepreneurial volontariste qu’il convient de souligner.

    Les sociétés publiques d’investissement ont soutenu cette initiative, tant Finance.brussels que la SRIW ont chacun investi à hauteur de 1,35 million d’euros dans cette société, à côté de 7,6 millions d’euros investis par des acteurs privés, dont essentiellement Belfius et Besix.

    Ces financements n’ont cependant pas permis d’amener la société au break-even.

    Certes le montant des revenus a progressé, et pourrait atteindre 2,5 millions d’euros en 2021, mais il n’atteint pas, à ce stade, le montant des dépenses qui dépasse 5 millions d’euros.

    Diverses options sont étudiées pour voir si une continuité des activités est possible et comment la rendre possible.

    Il est difficile d’en dire plus aujourd’hui, mais je peux en tout cas rassurer l’honorable membre sur le fait que nous suivons la situation activement et de très près.