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L'interdiction de l'utilisation d'animaux lors des baptêmes estudiantins

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2021
  • N° : 66 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 01/10/2021
    • de MATHIEUX Françoise
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Le mois de septembre est le mois de la rentrée universitaire, mais également des baptêmes estudiantins.

    Lors de ces baptêmes, certains débordements ont déjà été montrés du doigt et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle l'Académie de recherche et d'enseignement supérieur (ARES) a rédigé une charte des droits et des devoirs pour les baptêmes.

    D'autres universités et hautes écoles ont également leur propre règlement.

    Selon GAIA, il ne ressort cependant d'aucun de ces règlements une interdiction formelle de l'utilisation d'animaux lors de ces baptêmes.

    Bien que je comprenne et accepte que ces baptêmes fassent partie de nos traditions, je ne peux accepter que des animaux y soient liés (exemple : gobage de poissons rouges, souris dans des mixeurs pour en faire des cocktails…)

    Cette interdiction formelle de l'usage des animaux dans le cadre des baptêmes n'existe-t-elle pas en Wallonie ? Madame la Ministre confirme-t-elle les propos de GAIA ? Quelles sont les mesures prises par la Wallonie pour remédier à cette situation ?

    Sa collègue de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Madame Valérie Glatigny, a évoqué ce sujet dans une réponse en commission le 14 septembre 2021, afin de sensibiliser les cercles étudiants à cette problématique. Une concertation sur le sujet pourrait être opportune. Une campagne de sensibilisation conjointe est-elle une option ?
  • Réponse du 17/11/2021
    • de TELLIER Céline
    Je rejoins entièrement l’honorable membre : les animaux ne sont pas des objets. Ils ne doivent en aucun cas être maltraités, qu’il s’agisse d’un contexte considéré comme « festif » ou pas. Je condamne fermement les faits qu’elle évoque.

    Ces actes sont d’ailleurs déjà interdits par la législation wallonne, et je m’en réjouis. En effet, il est interdit de se livrer, sauf pour des motifs légitimes, à des actes qui ont pour conséquence de faire périr un animal sans nécessité ou de lui causer sans nécessité des lésions, mutilations, douleurs ou souffrances.

    Les animaux n’ont effectivement pas leur place dans ce type d’activités qui doivent nécessairement être encadrées. J’ai eu connaissance de l’enquête de GAIA. Il apparait que l'Université Catholique de Louvain-La-Neuve, l'Université de Liège, l'Université de Mons et la Haute École Libre Mosane de Liège ont répondu qu'ils souhaitent mettre à l'ordre du jour « le bien-être animal dans la charte des baptêmes estudiantins ». Je m’en réjouis et j’encourage dès lors toutes les écoles à faire de même.