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Accidents sur les autoroues - Points noirs en Hainaut occidental.

  • Session : 2005-2006
  • Année : 2006
  • N° : 162 (2005-2006) 1

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  • Question écrite du 16/06/2006
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à DAERDEN Michel, Ministre du Budget, des Finances, de l'Equipement et du Patrimoine

    Comme beaucoup de nos concitoyens, j'écoute la radio dans mon véhicule. Régulièrement, nous avons ainsi droit à des flashs d'information nous annonçant des accidents sur des tronçons de nos autoroutes. Au fil de ces flashs, il apparaît que certains noms sont plus fréquemment cités que d'autres. Ainsi, en Hainaut occidental, certaines parties des autoroutes seraient le lieu de fréquents accidents, par exemple l'A8 à Frasnes, l'E42 à Pommeroeul, à Froyenne ou à Kain, …

    Dans un premier temps, Monsieur le Ministre peut-il me confirmer qu'il existe bien des endroits sur les autoroutes où les incidents et accidents sont plus fréquents ?

    Monsieur le Ministre peut-il me dire si ces accidents sont principalement causés par des automobilistes en raison d'un comportement inadapté ou bien s'il s'agit d'un défaut dans la conception et dans la configuration des lieux ?

    Monsieur le Ministre peut-il également me dire quels sont les points noirs retenus par le MET sur les autoroutes sillonnant le Hainaut occidental ? Quelles sont les solutions qui seront apportées prochainement par le MET en vue de résoudre les problèmes rencontrés sur les autoroutes du Hainaut occidental ?
  • Réponse du 12/01/2007
    • de DAERDEN Michel

    En réponse à sa question écrite, j'informe l'honorable Membre que la sécurité du réseau routier est ma priorité principale ; je souhaite donc que tous les efforts soient faits partout pour la rencontrer au mieux.

    Cette sécurité est tributaire certes, de l'état des routes mais aussi de bien d'autres facteurs dont la vitesse et l'état du véhicule constituent incontestablement des faits fondamentaux.

    Le réseau autoroutier est sans conteste le type d'infrastructure où il est le plus difficile d'opérer des interventions structurelles. En effet, on comprend bien qu'un carrefour peut être aménagé, traité et sécurisé alors qu'une autoroute doit conserver un statut de voie rapide où la configuration de la voirie doit permettre des vitesses de 120km/h.

    Dès lors, sur ce type d'axes, le comportement de l'automobiliste revêt un caractère fondamental. Il doit adapter son comportement à toute situation, garder les distances de sécurité, anticiper et adopter une conduite préventive la plus sûre possible.

    Pour ce qui est des points noirs en province de Hainaut occidental, le calcul statistique des zones à haut risque effectué sur la base des chiffres publiés par l'INS entre 1998 et 2002, montre trois zones à haut risque au niveau autoroutier :

    - A7 (E19-E42) Le Roeulx ;
    - B501 - Accès de la ville de Mons ;
    - R5 - la courbe de l'échangeur de Jemappes.

    Comme je l'ai signalé ci-avant, les accidents autoroutiers sont quasi toujours causés par le comportement des conducteurs et parfois par des véhicules en mauvais état. Dans certains cas, une route bien conçue peut "pardonner" les erreurs des usagers. Par exemple, des barrières de sécurité bien étudiées pourront ramener sur la route un véhicule en perte de contrôle au lieu de le laisser s'écraser contre un obstacle.

    Il existe en effet très peu d'accidents causés par la route directement (ou son environnement). Dans quelques cas seulement, les particularités de la route (visibilité réduite, signalisation moins compréhensible, verglas, sinuosités, fortes pentes) sont également impliquées par le biais de l'interaction conducteur-route plus que par la route elle-même.

    L'analyse de ces zones doit être entreprise en concertation avec les services de police qui ont un rôle majeur à jouer dans le cadre du trafic autoroutier.