Permis de chasse et de pêche.

• Session : 2005-2006
• Année : 2006
• N° : 168 (2005-2006) 1

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• Question écrite du 16/06/2006

  • de FASSIAUX-LOOTEN Françoise
  • à LUTGEN Benoit, Ministre de l'Agriculture, de la Ruralité, de l'Environnement et du Tourisme
  
  Comme chaque année, la DGRNE a organisé les épreuves de permis de chasse. Grâce au travail des agents de la DNF, le permis de chasse est une vraie épreuve de sélection qui permet aux apprentis chasseurs de montrer leurs attitudes en action de chasse. Le permis wallon est réputé comme étant un permis difficile à obtenir, c'est une bonne chose. En effet, il faut que les chasseurs soient très prudents car, malgré tout, la chasse reste un sport dangereux.
  
  En termes purement statistique : combien y avait-il d'inscrits à l'épreuve pour cette année ? Quels sont les taux de réussite à l'épreuve théorique et à la première et à la seconde sous-épreuve pratique ?
  
  Monsieur le Ministre n'est pas sans savoir qu'il y a eu une petite polémique entre différentes associations organisant des formations pour les candidats ? Que ce soit l'IWEC ou le RSHC, chacun revendique le meilleur taux de réussite. La Région dispose-t-elle de chiffres à ce sujet ? Demande-t-on aux candidats la formation qu'ils ont suivie ? Si ce n'est pas le cas, ne serait-ce pas intéressant de le demander pour les prochaines éditions ?
  
  Cette année, comme l'année dernière, Monsieur le Ministre a permis à tout le monde de pêcher sans permis le week-end de l'ouverture. C'est une excellente initiative car elle permet à tout un chacun de participer à une activité traditionnelle de la Région wallonne.
  
  Sait-on combien de personnes sans permis ont participé à ces journées ? Peut-on savoir le nombre de permis délivrés d'année en année ?

• Réponse du 07/07/2006

  • de LUTGEN Benoît
  
  1. Sur 929 candidats ayant présenté l'épreuve théorique de l'examen de chasse 2006, 391 l'ont réussie, ce qui équivaut à un taux de réussite de 42 %.
  
  443 candidats étaient présents à la première sous-épreuve pratique. 371 candidats d'entre eux ont été reçus, soit un taux de réussite pour cette partie de l'examen de 83,7 %.
  
  Enfin, sur les 383 candidats présents à la seconde sous-épreuve pratique, 377 ont été acceptés, ce qui correspond à un taux de réussite de 98,4 %. Ces 377 candidats se sont donc vus délivrer le certificat de réussite à l'examen de chasse 2006.
  
  Si le taux de réussite à l'épreuve théorique s'est avéré relativement médiocre cette année, les taux de réussite aux deux sous-épreuves pratiques comptaient quant eux parmi les meilleurs enregistrés depuis qu'une partie pratique a été instaurée au niveau de l'examen de chasse (1998).
  
  2. Hormis pour l'Institut wallon d'éducation cynégétique (I.W.E.C.), mes services ne disposent pas de données relatives aux taux de réussite des candidats ayant suivi une formation préparatoire à l'examen de chasse. Sur la base des données fournies chaque année par l'I.W.E.C. à mes services, il apparaît que le suivi d'une formation augmente de façon très significative le taux de réussite à l'examen de chasse.
  
  A la question de savoir si cela vaut la peine pour la Région d'avoir connaissance des taux de réussite des candidats en fonction de l'association auprès de laquelle ils se sont formés, ma réponse est négative, du moins aussi longtemps que la Région n'intervient pas d'une façon ou d'une autre dans ces formations.
  
  Des tensions semblent exister entre les différentes associations organisant des formations préparatoires à l'examen de chasse. Il ne m'appartient pas d'expliquer ou de porter un jugement sur cette situation.
  
  3. Suivant les informations recueillies auprès de la Maison wallonne de la pêche, organisatrice de ces trois journées de « pêche en fête » début juin, environ 4.000 personnes y ont pris part. Il est difficile de dire combien de personnes se sont essayées à la pêche à cette occasion. Sur certains sites, on mettait plutôt l'accent sur des démonstrations de spécialistes, tandis que sur d'autres on invitait effectivement les personnes intéressées à pêcher elles-mêmes. Sur ces sites, on peut estimer que plusieurs centaines de personnes n'ayant jamais pêché, se sont exercées à cette pratique à l'occasion de ces trois journées.
  
  En ce qui concerne le nombre de permis de pêche délivrés chaque année, on relèvera qu'il est malheureusement en constante diminution comme en attestent les chiffres ci-après. Les journées « pêche en fête » constituent d'ailleurs un des moyens mis en œuvre pour tenter de contrecarrer cette diminution du nombre de pêcheurs.