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La présence d'odeurs dans un bus TEC à Mons-Borinage

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2021
  • N° : 118 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 15/10/2021
    • de GALANT Jacqueline
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    Des passagers d'un bus TEC se sont inquiétés de sentir une odeur étrange en ce début de semaine sur la ligne 7 entre Mons et Quiévrain. Selon eux, il s'agissait d'ammoniac. Personne n'a pourtant été évacué.

    Une plainte a bien été déposée auprès des services du TEC selon la porte-parole des transports en commun wallons. Un chauffeur a effectivement contacté la centrale, pour signaler qu'une odeur persistait dans le bus. Apparemment, il s'agissait d'une fuite d'AdBlue, liquide permettant de rendre les moteurs diesel moins polluants. Bien qu'elle soit incommodante, l'odeur ne représentait aucun danger pour les passagers et le conducteur.

    Tout danger semblait écarté et donc, le véhicule a poursuivi sa route.

    Comment une analyse à distance du bus a-t-elle pu s'effectuer ?

    Des mesures de précaution n'auraient-elles pas dû être prises ?

    La plainte sera-t-elle traitée ? Quelles suites peuvent lui être réservées ?
  • Réponse du 18/11/2021
    • de HENRY Philippe
    Le déroulé de l’histoire est le suivant : une fois l’odeur ressentie, le conducteur est entré en contact avec le Dispatching et les services techniques du centre d’entretien.
    L’avarie a alors été identifiée. Il s’agissait d’une fuite d’AdBlue, qui est un liquide permettant de diminuer la pollution atmosphérique des véhicules. C'est un liquide sans danger, ne présentant aucun risque pour les conducteurs ou les passagers. Il peut faire penser à de l'ammoniac de par son odeur, mais ce n'est pas de l'ammoniac.

    Afin de ne pas pénaliser les voyageurs présents à bord et en l’absence de risque pour la santé des personnes, le voyage s’est poursuivi. Le conducteur a fait un maximum pour ventiler au mieux l’intérieur du bus.

    En ce qui concerne la plainte, celle-ci a d’ores et déjà été traitée. En complément des échanges écrits, il y a eu un échange téléphonique entre les services du TEC et la plaignante.
    En conclusion, il s’agit clairement d’un incident tout à fait mineur. Ce non-évènement ne comporte guère d’intérêt en termes de gestion de l’OTW, au-delà de l’anecdote.