L'adoption des animaux des sinistrés suite aux inondations de juillet 2021

• Session : 2021-2022
• Année : 2021
• N° : 98 (2021-2022) 1

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• Question écrite du 18/10/2021

  • de DODRIMONT Philippe
  • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
  Les inondations de juillet dernier ont aussi de malheureuses conséquences pour nos compagnons à quatre pattes.
  
  Depuis le 17 juillet, la SRPA de Liège a recueilli 87 animaux dont les propriétaires sont des sinistrés.
  
  Aujourd'hui, 18 sont toujours en gardiennage au refuge. Si certains ont retrouvé leur famille, d'autres ont malheureusement été abandonnés par leurs propriétaires, faute de logement pour assumer la présence de leur animal.
  
  Quelles sont les mesures prises par la Wallonie pour les animaux « sinistrés » ?
  
  Des abandons sont-ils aussi constatés chez les équidés, caprins, bovidés ou volatiles ?

• Réponse du 10/11/2021

  • de TELLIER Céline
  Les inondations du mois de juillet dernier ont engendré de nombreuses victimes, humaines et animales. Je profite d’ailleurs de la question pour souligner le travail important des services de secours, et en particulier les Vétérinaires Urgentistes Sécurité Civile ainsi que l’Animal Rescue Team Hesbaye. Grâce à eux, des centaines d’animaux ont pu être sauvés et mis en sécurité.
  
  Je salue également le travail des refuges et des associations, qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour venir en aide aux animaux durant cette période : accueil des animaux, récoltes et distributions de dons alimentaires, etc.
  
  J’ai d’ailleurs demandé à mon administration de recenser les actions et contacts de tous ces acteurs sur le portail du bien-être animal, en vue de guider le plus efficacement possible les personnes qui avaient besoin d’aide : http://bienetreanimal.wallonie.be/news/animaux-et-inondations--qui-contacter.
  
  Pour les chiffres demandés, mon administration ne dispose pas de données sur le nombre d’animaux sinistrés recueillis par les refuges à la suite des inondations. Les refuges ne transmettent leurs statistiques annuelles qu’une fois par an à l’administration, soit au 31 mars d’une année N pour les informations relatives à l’année N-1. Il n’y a donc pas de suivi détaillé disponible.
  
  Cela ne m’empêche pas de soutenir les acteurs de terrain, qu’ils prennent soin des animaux sinistrés ou des autres, d’ailleurs. À ce titre, j’ai notamment lancé un appel à projets pour soutenir le développement des infrastructures et les actions de sensibilisation des refuges et associations. Les candidats pouvaient solliciter jusqu’à 15 000 euros. Les dossiers sont en cours d’analyse au niveau de mon administration, et les lauréats seront connus dans les prochaines semaines.