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L'enfouissement des déchets d'amiante à Habay

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2021
  • N° : 115 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 27/10/2021
    • de GOFFINET Anne-Catherine
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    En Wallonie, suite à l'exclusion de l'enfouissement des déchets d'amiante au CET de Monceau et à la presque saturation d'un autre CET liégeois, le centre d'enfouissement technique d'Habay pourrait être le seul centre à accueillir prochainement ces déchets particuliers pour lesquels aucun retraitement n'existe.

    Cette situation inquiète légitimement les riverains et élus locaux, notamment en ce qui concerne les impacts sur la santé de ces déchets.

    Aussi, des questions se posent sur le permis de 2009 qui a permis à IDELUX de renouveler l'exploitation de son CET. En effet, il est précisé dans le document que maximum 15 % des déchets enfouis sur le site pourront être des déchets extérieurs à la zone.

    Le seuil de 15 % doit-il être, selon Madame la Ministre, compris comme une fraction du volume annuel ou du volume global ? Quelle est sa position sur cette question ?

    Quels sont ses contacts avec les élus locaux sur ce dossier ? Quelles sont leurs demandes et de quelle manière y répond-elle ?

    Quelles sont les mesures qu'elle envisage pour répondre à cet enjeu du traitement de ces déchets dangereux ? Quelles sont les alternatives possibles ?
  • Réponse du 13/12/2021
    • de TELLIER Céline
    Mon cabinet a eu l’occasion d’entendre les préoccupations exprimées par Idelux et les communes riveraines du CET. Les communes sont de manière générale réticentes face à l’enfouissement des déchets d’amiante lié dans le site, quoique les risques ne soient pas objectivés. Par ailleurs, la volonté exprimée est de répartir le flux de ces déchets entre plusieurs CET sur le territoire, ce qui est déjà le cas.

    Concernant l’inclusion dans les conditions du permis d’environnement du CET d’une limite de 15 % du volume des déchets, je souscris à l’interprétation communiquée par le Département du Sol et des Déchets en accord avec le Département des Permis et des Autorisations, cette limite portant sur le volume total de déchets admis sur le site.

    Des solutions alternatives permettant de traiter et recycler ce type de déchets existent déjà à l’étranger ou sont en cours de recherches et développement. Encore rares en Europe, elles coûtent davantage que la mise en CET actuellement, mais la tendance pourrait s’inverser avec leur développement qui pourrait, le cas échéant, faire l’objet d’incitants appropriés de la Wallonie.