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La campagne de vaccination contre la Covid-19 et les perturbations du cycle menstruel

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2021
  • N° : 112 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 10/11/2021
    • de LAFFUT Anne
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    Des témoignages, suffisamment nombreux pour être relayés dans la presse, font état de perturbations du cycle menstruel, particulièrement chez des femmes jeunes - cycle prolongé ou raccourci, règles plus douloureuses… - suite à une vaccination anti-Covid.

    Selon les autorités sanitaires, aucune relation de cause à effet n'a pu aujourd'hui être établie entre ces perturbations et l'injection de vaccin, et les phénomènes observés se sont tous avérés transitoires, avec un retour à la normale rapide.

    Madame la Ministre pense-t-elle, cependant, que tout a été fait, sur le plan de l'information et de la communication, pour contrer l'effet dévastateur de ces témoignages - on pense évidemment aux réseaux sociaux - sur la motivation de la part résiduelle de la population aujourd'hui encore réticente à se faire vacciner ?
  • Réponse du 30/11/2021
    • de MORREALE Christie
    L’AFMPS a effectivement reçu des notifications de troubles menstruels suite à l'administration des vaccins contre la Covid-19. Il s'agit notamment de notifications de cycle perturbé (cycle prolongé ou raccourci, saignements inter menstruel), de changements de l’intensité des saignements (menstruations plus ou moins abondantes) et de saignements post-ménopausiques. La grande majorité de ces effets indésirables n'étaient pas graves et se sont résolus spontanément.

    Ce sujet a également été abordé lors de la réunion du Pharmacovigilance Risk Assessment Committee (PRAC) de l’Agence des médicaments européens du 5 août 2021. À ce jour, aucune relation de cause à effet ne peut être établie. Les troubles menstruels après la vaccination contre la Covid-19 continueront d’être suivis au niveau européen.

    C’est une des raisons pour lesquelles j’ai demandé que soient préparés deux webinaires complémentaires, l’un à destination des médecins traitants, l’autre à destination des gynécologues afin d’aborder les craintes des femmes et jeunes filles à propos des effets indésirables des vaccins sur leur santé.

    Par ailleurs, un travail de déconstruction des fake news est également en cours afin d’intégrer cette dimension dans la suite de la campagne de communication.