/

La production d'hydrogène par le groupe ArcelorMittal en Wallonie

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2021
  • N° : 126 (2021-2022) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 10/11/2021
    • de LENZINI Mauro
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    Le groupe ArcelorMittal a récemment obtenu un prêt de 280 millions d'euros de la Banque européenne d'investissement (BEI) en soutien à sa politique de décarbonation de sa production sidérurgique.

    En Belgique, seules les installations de Gand sont concernées et des aides financières fédérales et régionales flamandes ont été accordées complémentairement au groupe ArcelorMittal.

    Alors qu'en Flandre le groupe ArcelorMittal se tourne résolument vers des technologies de production d'avenir avec des partenaires publics et privés, comme par exemple North-C-Methanol, la plus grande installation de conversion de l'hydrogène en méthanol renouvelable au monde, en Wallonie, le groupe ArcelorMittal en est par contre, en tout cas en apparence, au stade de la démolition de ses vieilles installations sidérurgiques, comme à Liège dans le cadre de la Foncière liégeoise en partenariat 50/50 avec la Région wallonne.

    Dans le cadre de l'ambitieux projet hydrogène wallon porté par le Gouvernement wallon, le groupe ArcelorMittal a-t-il manifesté un intérêt à participer à la mise en œuvre de production industrielle d'hydrogène ?
    Le cas échéant, la Foncière liégeoise aurait-elle un rôle à jouer dans ce qui pourrait être un revirement spectaculaire de l'activité du groupe ArcelorMittal en Wallonie ?

    La SOGEPA pourrait-elle également jouer un rôle dans cette reconversion du groupe ArcelorMittal ?
  • Réponse du 06/12/2021
    • de BORSUS Willy
    ArcelorMittal a annoncé des investissements à Gand, mais n’a pas exprimé d’intention de participer à un projet de production d’énergie renouvelable en Wallonie. Néanmoins, l’ambition de réduction des émissions de carbone est un axe stratégique majeur du groupe dans le monde, ce qui, me semble-t-il, devrait immanquablement avoir des répercussions sur l’ensemble de ces sites.

    La Foncière liégeoise est un mécanisme qui prévoyait les engagements d’ArcelorMittal Belgique de dépolluer les sites et de les apporter à la celle-ci. Les conventions régissant le fonctionnement de la Foncière liégeoise viennent à échéance en 2024, raison pour laquelle le Gouvernement wallon, par sa décision du 30 avril 2020, a mandaté la Sogepa pour négocier l’acquisition des sites à Liège et mettre en œuvre le redéploiement de ceux-ci.

    Le groupe ArcelorMittal, pour mettre en œuvre sa stratégie « réduction émission carbone », n’est pas demandeur aujourd’hui d’un investissement de la Région wallonne à Liège.

    Je rappelle qu’ArcelorMittal vient de terminer un vaste plan d’investissement de 138 M€ en région liégeoise qui a été financé totalement par la SOGEPA dans le cadre de l’accord global de 2014.