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Les travaux de rénovation du viaduc Charlemagne

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2021
  • N° : 194 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 19/11/2021
    • de BASTIN Christophe
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    Entamé depuis huit mois, le chantier de rénovation du viaduc Charlemagne, qui enjambe la vallée de la Meuse à Dinant, est à l'arrêt complet depuis plusieurs semaines. Milieu de ce mois, la presse s'est fait l'écho d'un directeur du SPW indiquant que le chantier avait révélé des surprises, sans préciser lesquelles, et que d'autres chantiers plus importants étaient prioritaires. Il semblerait que la fin du chantier ne soit pas à espérer avant le printemps au mieux.

    Monsieur le Ministre peut-il faire le point sur ce chantier ?

    Quel est le calendrier des travaux ? Quand est-il prévu de le finir ?

    Quelles sont les raisons du retard dans la réalisation de celui-ci ?

    Confirme-t-il que le chantier a révélé de mauvaises surprises ?
    Si oui quelles sont-elles ?

    Confirme-t-il que ce chantier a été mis de côté au profit de chantiers plus importants ?
    Si oui comment explique-t-il cette mise à l'écart ?

    Quels étaient ces chantiers plus importants ?

    Le retard dans la réalisation de ce chantier va engendrer des coûts supplémentaires. Ceux-ci sont-ils déjà estimés ? À combien s'élève, à ce stade, le surcoût ?
  • Réponse du 17/12/2021
    • de HENRY Philippe
    Une première phase de travaux a été exécutée il y a 8 mois, à savoir qu’une voie de circulation dans chaque sens a été temporairement réhabilitée. Ces travaux ont été réalisés dans l’attente d’une réhabilitation complète du viaduc.

    L’étude de réhabilitation est en cours, mais a pris un peu de retard. La mise en adjudication devrait avoir lieu fin du 1er semestre 2022 avec un début des travaux fin 2022 ou début 2023.
    Ce retard ne va en rien entraîner des coûts supplémentaires et aucune surprise technique particulière n’est apparue à ce stade de l’étude.

    Ce cas particulier me permet de rappeler que plusieurs des législatures précédentes ont sous-investi dans l’entretien du réseau, préférant investir dans son extension. Nous devons donc changer la logique du passé et progressivement assainir ce passif, en trouvant des solutions aux problèmes de mobilité autres que la création de nouvelles infrastructures, qui créent évidemment autant de nécessité d’entretien annuel.

    Cette volonté s’exprime dans le Plan Infrastructures et Mobilité pour Tous qui privilégie l’entretien et la rénovation du réseau existant, en y consacrant une grande partie des moyens.