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Les premiers éléments du Plan communal de mobilité (PCM) montois et leur impact sur le TEC

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2021
  • N° : 214 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 22/11/2021
    • de GALANT Jacqueline
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    Après de longues années de débat sur le sujet, la Ville de Mons devrait adopter un nouveau plan communal de mobilité (PCM) dans le courant de l'année prochaine.

    Une des premières mesures annoncées prévoit d'installer cinq parkings de délestage et d'organiser des P+R (park and ride). Le but est d'utiliser des parkings sous-utilisés la journée comme, par exemple, ceux des grandes surfaces. Les sites identifiés se situent sur les grands axes : Brico à Ghlin, les Grands Prés, la place de Cuesmes, le pont de l'autoroute à Jemappes et la chaussée de Binche.

    Afin que la démarche soit efficace, la Ville de Mons souhaite augmenter la cadence du passage des bus : au moins toutes les 10 minutes.

    Comment Monsieur le Ministre soutient-il les grandes villes et agglomérations à adopter un plan communal de mobilité ?

    Comment se déroule la concertation entre son administration et la Ville de Mons ? Quelles sont les priorités qu’il identifie pour la Ville de Mons ?

    Concernant la cadence du passage de bus, souhaite-t-il renforcer les moyens accordés au TEC dans les grandes villes ?

    Qu’en est-il des autres communes et du renforcement de l'offre dans les zones (semi-)rurales ?
  • Réponse du 16/12/2021
    • de HENRY Philippe
    Nous soutenons les grandes villes et agglomérations à adopter un plan communal de mobilité (PCM) à travers le décret du 1er avril 2004 relatif à la mobilité et à l’accessibilité locale et l’arrêté du Gouvernement wallon du 27 mai 2004 relatif au financement de l’élaboration de plans communaux de mobilité et de la mise en œuvre de plans communaux de mobilité et de déplacements scolaires. En vertu de ceux-ci, l’administration subventionne 75 % de coût de l’étude pour la réalisation du PCM.

    Le Cahier spécial des charges (CSC) du plan communal de mobilité impose la présence d’acteurs clefs lors des réunions de suivi de la mise en œuvre du PCM, dont plusieurs membres de différents SPW. Il impose à l’adjudicataire de tenir compte de la Vision Fast dans les définitions des enjeux prioritaires identifiés pour la Ville de Mons. Avec la mutualisation des parkings, ceux-ci concernent aussi la mobilité scolaire, le réseau cyclable structurant, le Smart Parking, la politique du stationnement, la maîtrise du transit automobile, l’axe multimodal nord …

    Pour l’évolution de l’offre de transport public, l’autorité organisatrice du transport (AOT) va initier, fin 2021, une étude de redéploiement de cette offre pour la zone de Mons (commune de Mons et partie dense de la commune de Frameries). Ces redéploiements visent à établir un réseau cible autour de points d’intermodalité sur base des flux de mobilité tous modes (train, voiture…) et tous motifs (travail, école, loisirs…) présents sur les territoires étudiés au-delà de la seule fréquentation actuelle de l’offre TEC et de l’évolution territoriale visée.

    Encadré par ce processus régional de redéploiement, la zone urbaine montoise sera étudiée en profondeur et un nouveau réseau cible sera élaboré sur base des orientations stratégiques régionales. Ces ambitions seront définies (liaisons, fréquences, amplitude horaire, desserte selon les périodes de l’année…) en co-construction avec les parties prenantes et en prenant en compte les résultats du PCM de Mons. Il sera soumis à l’avis de l’Organe de Consultation du Bassin de Mobilité du Hainaut d’automne 2022. L’étude suivante de redéploiement concernera la zone autour du futur BHNS du Borinage.

    Le financement régional accru d’un renfort de l’offre est prévu dans le cadre du redéploiement de Mons conformément à la stratégie régionale de mobilité (SRM) qui préconise notamment le renforcement de l’offre dans les zones urbaines. Une fois ce réseau cible défini, l’Opérateur (OTW) réalisera les études opérationnelles en vue de l’évolution de son réseau actuel.

    Outre ce redéploiement, des évolutions importantes de l’offre de transport en commun sont réalisées selon la SRM, en deux axes :
    - le développement de liaisons structurantes intercommunales permettant de rallier depuis les communes rurales les pôles de manière efficace, là où le train n’est pas présent ;
    - le renforcement de l’offre urbaine.