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La fréquentation des forêts wallonnes par les promeneurs

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2021
  • N° : 157 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 22/11/2021
    • de BELLOT François
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Nombreux sont celles et ceux, amoureux de la nature ou sportifs, qui s'adonnent aux balades au grand air dans nos forêts wallonnes. La crise sanitaire a renforcé ce besoin vital de tout un chacun. La hausse de fréquentation induit parfois à certains endroits des conséquences sur la faune et la flore.

    Les usagers de la forêt sont tenus au respect du Code forestier. Celui-ci réglemente les différents usages de la forêt afin notamment d'assurer un équilibre entre ceux-ci.

    Aux dires de certains propriétaires ruraux privés, il y aurait quelques débordements, qu'il s'agisse de bivouac ou de passage forcé avec brisure de branchages.

    Madame la Ministre a-t-elle des éléments permettant de confirmer cette situation ?
    Quels sont les retours du DNF ?

    Les pouvoirs locaux sont parfois démunis face à des situations tendues opposant d'une part, des promeneurs et des associations de défenseurs des chemins publics et d'autres part, les propriétaires privés. Quels sont les moyens à leur disposition ?
  • Réponse du 27/01/2022
    • de TELLIER Céline
    Il est exact que la fréquentation dans les espaces naturels a sensiblement augmenté ces dernières années, et que le nombre de problèmes générés par cette fréquentation a connu une certaine recrudescence. Il me revient néanmoins, que passé le moment du déconfinement de 2020, ces problèmes sont moins fréquents à présent.

    Je ne néglige cependant pas la nécessité de continuer à limiter les débordements et potentielles nuisances de la fréquentation des espaces naturels, tout en réaffirmant que ma priorité reste de défendre un accès large et qualitatif des espaces naturels au grand public.

    Concernant la circulation en forêt, le Code forestier s’applique aux propriétés tant publiques que privées. Les agents du DNF (ou les gardes particuliers assermentés dans certaines situations et pour certaines infractions) peuvent intervenir, aussi bien en vertu du Code forestier que de la Loi sur la Conservation de la Nature si des espèces protégées étaient menacées par exemple.

    Dans la grande majorité des cas, il s’agit d’une méconnaissance de la Loi de la part des usagers, un simple rappel verbal suffit. Parfois les infractions se font sciemment et à répétition, un procès-verbal peut alors être dressé à l’encontre des contrevenants. Les propriétaires privés peuvent en outre toujours déposer une plainte auprès d’un agent du DNF.

    Comme on le voit, l’information et la sensibilisation restent des outils essentiels pour orienter les comportements. Les concertations autour de cette thématique, entamées dès 2019 avec les différentes parties prenantes, propriétaires, usagers et ayants droit, vont se poursuivre dans les prochains mois. Mon administration et les services du Tourisme de ma collègue Valérie De Bue poursuivent, en collaboration, la mise en œuvre de solutions dans le but de garantir à la fois l’accès qualitatif aux espaces naturels au plus grand nombre, mais également l’équilibre entre différents usages de la forêt et le respect de la faune et de la flore.