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La convention passée par la Région wallonne et les agences de développement territorial en vue de l'installation de 4000 points de recharge pour véhicules électriques et pour vélos

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2021
  • N° : 222 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 23/11/2021
    • de MATAGNE Julien
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    La Région a passé une convention avec les agences de développement territorial (ADT) en vue d'installer 4000 points de recharge : 2000 points de recharge « voitures » et 2000 points de recharge « vélos ».

    Toutes les ADT ont-elles débuté les cartographies envisagées ?

    Toutes les communes ont-elles réalisé les démarches nécessaires en vue d'obtenir ladite cartographie ?
    Le cas échéant, les cartographies peuvent-elles être jointes en réponse à cette question ?

    Quelle méthodologie a servi à localiser les points de recharge à mettre en œuvre ?

    Combien de points de recharge est-il prévu d'installer en l'état actuel de l'accord ?

    Combien de ces points de recharge concernent des points de recharge pour voitures et combien concernent des points de recharge pour vélos ?

    Sur les crédits budgétaires prévus, combien ont déjà été consommés et combien de crédits restent-ils ?
  • Réponse du 16/12/2021
    • de HENRY Philippe
    À ma connaissance, les travaux ont débuté dans chaque ADT à ce jour. Certaines ayant débuté avec un certain décalage par rapport à d’autres.

    Les diverses communes ont été ou seront associées dans l’établissement de la cartographie. Je les ai par ailleurs informées de la démarche et l’Union des Villes et Communes est associée à l’accompagnement du projet. Le projet a d’ailleurs été présenté lors de la dernière Assemblée générale de cette association.

    Les cartographies sont en cours pour le moment et seront collationnées sur un portail dédié en plus du portail de la Wallonie (WalOnMap).

    Comme j’ai pu le mentionner dans la réponse à une autre question, elle intègrera également l’exercice réalisé la SOFICO afin de disposer d’un panorama complet des zones les plus intéressantes en rappelant qu’il sera également nécessaire d’inclure la disponibilité du réseau électrique local. Ce qui permettra aussi de chiffrer de manière plus transparente les frais de raccordement. Je souligne à cet égard l’excellente coopération entre les ADT et les GRD sur ce dossier essentiel.

    La méthodologie outre, évidemment, la disponibilité du réseau repose sur l’analyse de plusieurs critères:
    - tissu local ;
    - habitat et type d’habitat ;
    - disponibilité de stationnement ;
    - centres d’intérêt (écoles, centres de services, espaces commerciaux) ;
    - bornes déjà référencées ;
    - données de mobilité ;
    - Plan de mobilité et politiques locales en termes de mobilité.

    L’exercice permet de définir des polygones d’intérêt dont la priorité est fixée, en dernier recours, par la disponibilité du réseau.

    J’attire l’attention sur le fait que les missions des ADT ne se limitent, à ce stade que sur la cartographie, qui proposera probablement plus d’implantations qu’initialement prévues. Dans un second temps, elles pourront accompagner les communes qui le souhaiteraient afin de rationaliser la gestion administrative des marchés à prévoir. J’insiste sur le fait que ce seront bien les communes et villes qui doivent pouvoir disposer de leur espace comme elles l’entendent, mais des retours que j’en ai, je sens une attente croissante de celles-ci. J’entends donc pouvoir mettre à disposition un outil d’aide à la décision efficace.

    En l’état, le déploiement attendu sera défini par le budget qui sera voté. Je souhaite préciser d’emblée que je souhaite pouvoir soutenir tant les bornes publiques que celles sur le domaine de la SOFICO et sur le domaine privé accessible. Ces actions seront définies pour pouvoir être mises en œuvre avec la mise à disposition de la cartographie. Les budgets de déploiement sont spécifiquement prévus dans le plan de relance pour 2022, les premières bornes étant attendues donc, à l’automne. Je mise sur un rythme annuel de 2.000 points de chargement par an.

    En ce qui concerne les vélos, la démarche sera légèrement différente puisqu’elle devra s’inscrire pleinement dans les politiques cyclables actuellement menées. À ce niveau, la question du réseau sera moins directement impactante étant donné la faible puissance nécessaire.