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Le projet n°85 intitulé "Mettre en place un mécanisme de soutien à la cyclologistique en milieu urbain ; appel à projets vers des villes volontaires pour améliorer la logistique urbaine plus globalement" du Plan de relance de la Wallonie

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2021
  • N° : 264 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 25/11/2021
    • de MATAGNE Julien
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    Le projet n°85 du Plan de relance de la Wallonie est intitulé : "Mettre en place un mécanisme de soutien à la cyclologistique en milieu urbain ; appel à projets vers des villes volontaires pour améliorer la logistique urbaine plus globalement".

    L'enveloppe budgétaire prévue est d'un million d'euros.

    L'objectif poursuivi du projet est d'améliorer la logistique urbaine.

    Le SPW Mobilité et Infrastructures (MI) est renseigné comme organisme compétent.

    De manière générale, quels sont les acteurs et partenaires concernés par le projet, hormis le SPW MI ?

    La mise en œuvre de ce projet passera-t-elle par marché public, par appel à projets, par PPP ou par un autre moyen ? Si plusieurs moyens sont prévus, quelle est la ventilation budgétaire prévue entre ceux-ci ?

    Quel est l'échéancier de la mise en œuvre de ce projet ?

    La mise en œuvre de ce projet appelle-t-elle l'adoption d'une nouvelle disposition légale ? De quelle nature ?

    Quels sont les objectifs espérés en termes de :
    - réduction des émissions de CO2 ;
    - création d'emploi ;
    - réduction de la pauvreté ?

    Quelles seront les dépenses courantes nécessaires une fois le projet mis en oeuvre (frais de fonctionnement, d'entretien, de personnel…) ?

    De manière plus spécifique, que faut-il entendre par logistique urbaine ?

    En quoi un montant très faible d'un million d'euros sera-t-il suffisant pour mettre en œuvre ce projet ambitieux ?
  • Réponse du 27/12/2021
    • de HENRY Philippe
    Le projet relevé par l’honorable membre doit être considéré comme la première pièce d’un édifice plus vaste.

    Commençons par un point de clarification : par logistique urbaine, j’entends ici l’organisation du déplacement de tous les matériaux et marchandises dans le milieu urbain. Cela implique bien sûr la livraison de colis, l’acheminement des marchandises vers et depuis les commerces, le transport des matériaux de construction indispensable à l’évolution permanente de la ville, l’évacuation des déchets, le transport de l’énergie sous forme solide ou liquide et, d’une manière générale, l’ensemble des circulations de biens nécessaires au métabolisme de la ville.

    En s’appuyant sur le double constat que la logistique urbaine est quasiment exclusivement réalisée par des véhicules thermiques à l’heure actuelle et d’autre part qu’elle concentre, sur un territoire particulier la plupart des retombées négatives et des besoins pour le citoyen, il a été décidé de développer une approche spécifique à cette problématique. La Stratégie régionale de mobilité des marchandises, adoptée en octobre 2020, précise la nécessité d’optimiser le déplacement des marchandises en ville et, plus particulièrement, indique la volonté de favoriser la transformation de la logistique urbaine par des appels à projets, avec un nombre limité de communes volontaires et motivées. L’appel à projets visera certaines filières en particulier, il ciblera des projets d’équipement, des solutions digitales…

    Il s’agit, dans le cadre du projet du plan de relance de mettre en place, auprès du SPWMI des outils et un support à l’attention des communes pour que celles-ci puissent construire, avec l’appui méthodologique et en cohérence avec la stratégie de la Région, un projet qui leur sera propre en matière de transformation de la logistique urbaine.

    Dans un premier temps et pour prioriser l’action, la proposition s’adressera aux mêmes communes que celles qui sont mentionnées dans le décret mobilité. Cette situation pourra évoluer après cette première phase.
    Il s’agit bien, par marché public, de doter le SPWMI de la ressource qui sera mise à disposition des communes participantes.

    L’objectif est de structurer et mettre en place le support courant de l’année 2022 de préférence au premier semestre afin d’initier l’appel à projets dont les résultats pourront se construire jusque fin 2024.

    Il va de soi que cette approche doit également s’intégrer et se coordonner avec les autres appels à projets relatifs à la mobilité.

    Le projet du plan de relance concerne bien, ici, l’accompagnement des communes et pas le financement en tant que tel des projets qu’elles développeront grâce à cet accompagnement.

    Nous savons que les communes, pour la plupart, développent déjà des réflexions et projets parfois très avancés et qu’il s’agit ici de capitaliser sur les avancées de chacun tout en permettant l’amélioration de la situation là où la réflexion est moins aboutie.

    Le projet 85 devrait également permettre de développer une série de supports de type « cadre de réflexion » et de guides de bonnes pratiques et d’identifier les éventuelles évolutions réglementaires nécessaires à la transformation de la logistique urbaine.

    Ce qui est d’ores et déjà à l’étude, c’est un cadre de soutien à la cyclologistique, qui sera un des éléments nécessaires à cette transformation.