La sécurisation de l'avenue de Maire (N50) à Tournai

• Session : 2021-2022
• Année : 2021
• N° : 113 (2021-2022) 1

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• Question écrite du 25/11/2021

  • de DURENNE Véronique
  • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
  Le 14 novembre dernier, une personne a été fauchée par une voiture sur l'avenue de Maire à Tournai. Les accidents sont malheureusement monnaie courante sur cet axe qui constitue le début de la N50 au sortir de la ville. Et ce n'est pas la première fois que des accidents de ce type, impliquant des piétons renversés par des voitures, surviennent à cet endroit. Ce fut déjà le cas en 2018 et plus récemment en mars 2020. Dernièrement, en août dernier, un véhicule s'était également encastré dans un arbre.
  
  Axe important et très fréquenté aux heures de pointe par les automobilistes entrants et sortants de la cité des cinq clochers, l'Avenue de Maire est pourtant limitée à 70 km/h et est pourvue de nombreux marquages et autres signalisations.
  
  Madame la Ministre dispose-t-elle des chiffres quant au nombre d'accidents à cet endroit ?
  
  Peut-elle m'indiquer quelles sont les mesures actuellement mises en place afin de sécuriser au mieux cet axe particulièrement accidentogène ?
  
  De nouvelles initiatives sont-elles envisagées ?
  
  Une collaboration avec la Ville de Tournai et la zone de police du Tournaisis est-elle prévue ?
  
  La vitesse pourrait-elle y être ralentie avec le placement d'équipements appropriés ?
  
  Faut-il modifier la zone reprise en agglomération ?

• Réponse du 16/12/2021

  • de DE BUE Valérie
  Voici le nombre d'accidents corporels de ces 10 dernières années recensés sur la N50 à Tournai entre le Rond-Point de l’Europe et l'échangeur de Froyennes [34] de l'autoroute A8 (E42) :
  - 2011 : 15 ;
  - 2012 : 6 ;
  - 2013 : 9 ;
  - 2014 : 4 ;
  - 2015 : 14 ;
  - 2016 : 12 ;
  - 2017 : 7 ;
  - 2018 : 11 ;
  - 2019 : 4 ;
  - 2020 : 9.
  Source : AWSR/Statbel.
  
  Un piéton est impliqué dans 18 % de ces accidents. Un vélo et un deux-roues ont été impliqués respectivement dans 4 % et 13 % de ces accidents.
  Aucun accident mortel n'a été recensé sur cette portion de réseau.
  
  Ces données ne permettent guère de tirer des enseignements notamment parce que l'avenue de Maire est composée de 3 chaussées distinctes.
  
  À ce stade, d’après mes informations, le gestionnaire de la voirie n'a pas d'intervention dans son programme des travaux sur cette section de route et la zone de police n'a pas demandé le placement d'un radar permanent.
  
  Cependant, comme l’honorable membre le sait, je souhaite, travailler en partenariat avec les communes et zones de police. Ce sont elles qui connaissent le mieux leur territoire, elles qui peuvent au mieux identifier les portions qu’il conviendrait de sécuriser.
  Je souhaite que la Région se profile en accompagnant les communes et mette à disposition un arsenal de mesures tant d'aide à la décision que de concrétisation de celle-ci. Je ne citerai que :
  - l'administration des routes est toujours disponible pour examiner les demandes et pour collaborer avec la zone de police et les autorités locales en vue d'améliorer la mobilité et la sécurité sur leur territoire ;
  - les conseillers régionaux en sécurité et signalisation, constamment sur le terrain auprès des communes. La mise à disposition d’une cartographie des vitesses pratiquées permettra indéniablement de constituer un outil d’objectivation indispensable. À cet égard, je me permets d’indiquer à l’honorable membre que le marché a été attribué, mais les premiers résultats sont attendus dans les 9 mois environ vu les délais administratifs du marché et de réalisation de l’étude ;
  - des dispositifs d’accompagnement de type radars préventifs, lidars ou radars permanents qui compléteront utilement les actions mises en place, le cas échéant.