Les trapillons d'avaloirs
- Session : 2021-2022
- Année : 2021
- N° : 331 (2021-2022) 1
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Question écrite du 21/12/2021
- de LENZINI Mauro
- à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
Certes il y a le coût du remplacement de ces éléments métalliques, mais il y a surtout un problème de sécurité routière et tout particulièrement pour les usagers faibles.
Le remplacement de ces trapillons métalliques par des systèmes équivalents en plastique recyclé pourrait être une solution à ces vols qui constituent un véritable fléau au niveau de la sécurité routière.
L'utilisation de matériaux de couleurs contrastées avec le reste de la voirie et l'incorporation de substances réfléchissantes seront certainement des atouts supplémentaires en termes de signalisation routière.
Que pense Monsieur le Ministre de cette stratégie de remplacement du métal par du plastique recyclé ?
Est-il au courant de stratégies équivalentes hors Wallonie ?
Réponse du 27/01/2022
- de HENRY Philippe
Cette grille doit en effet résister directement aux charges des véhicules et doit être conforme à certaines classes de résistance normalisées qu’il serait difficile, voire impossible, d’atteindre avec une matière synthétique. C’est pourquoi le métal reste nécessaire.
Par ailleurs si, pour le voleur cherchant à revendre le matériau, le métal est effectivement plus tentant, quand il s’agit de pur vandalisme une grille synthétique, plus légère, serait encore plus facile à dérober.
Au niveau de la signalisation, il serait bien difficile d’introduire des substances réfléchissantes dans le matériau, même dans une matière synthétique. Pour pouvoir ajouter des produits qui apportent de la rétroréflexion comme pour les microbilles ou les microprismes présents dans les marquages ou les panneaux de signalisation. Il faut que la surface de fond soit blanche ou claire.
Quant aux pigments luminescents qui fonctionnent en l'absence de sources lumineuses extérieures, leur coût est très élevé.