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La sécurisation de la N50 à Ramegnies-Chin

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2021
  • N° : 138 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 23/12/2021
    • de AGACHE Laurent
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    Un tragique accident s'est déroulé ce mardi 15 décembre en fin d'après-midi sur la chaussée de Tournai (N50) à Ramegnies-Chin (entité de Tournai) à hauteur de l'école Saint-Luc.

    Un motard, roulant à grande vitesse, a percuté une étudiante qui traversait la route devant l'école Saint-Luc. Malheureusement, sur le coup de 21h40, cette jeune fille a perdu la vie à l'hôpital.
    Le motard est quant à lui grièvement blessé suite à la collision. Son pronostic vital est engagé.

    À cet endroit, face à une école, la vitesse est limitée à 30 km/h. Les passages pour piétons sont bien indiqués. Malheureusement, l'endroit reste extrêmement accidentogène.

    Ce mardi matin déjà, un accident s'était produit au même endroit. Un étudiant avait alors dû être conduit vers les urgences de la cité des Cinq Clochers. Le 4 décembre, toujours en ce même lieu, la zone de secours de Wallonie picarde avait aussi dû intervenir suite à un autre accident. Ces 3 accidents en 10 jours s'ajoutent à une longue liste d'épisodes malheureux.

    Plusieurs adaptations aux infrastructures ont été apportées ces dernières années pour tenter de sécuriser ce tronçon (rétrécissement de la chaussée de 2x2 voies à 2x1 voie de circulation, berne centrale, amélioration de l'éclairage des passages pour piétons…) et la vitesse y a été limitée à 30 km/h.

    Sachant que cette limitation de vitesse est trop régulièrement dépassée par les véhicules, la solution à envisager ne serait-elle pas d'installer un radar tronçon le long de cet axe où sont situées 2 écoles à quelques centaines de mètres de distance (école Saint-Luc et école Saint-André) ?

    Madame la Ministre pourrait-elle envisager cette installation dans le cadre du Plan de déploiement des radars tronçons en Wallonie ?
  • Réponse du 13/01/2022
    • de DE BUE Valérie
    Tout accident de la circulation est un drame, mais celui qui s'est déroulé ce mardi 14 décembre à hauteur de l'institut Saint-Luc est particulièrement bouleversant et dramatique.

    Les contrôles de vitesse et plus généralement les contrôles routiers relèvent exclusivement des services de police. C'est donc tout naturellement la zone de police qui objective les problèmes des vitesses pratiquées et qui définit la stratégie des contrôles routiers en concertation avec la Justice.

    Dans le respect du champ des compétences de chacun, comme l’honorable membre le sait, la Région apporte néanmoins un soutien important aux services de police en offrant des services et des équipements aux zones de police pour contrôler la vitesse des véhicules.

    D’une part, la Région a mis en place un service gratuit de location de lidars qui permet à chaque zone de police de contrôler les vitesses durant plusieurs semaines par an. D’autre part, la Région offre aussi des possibilités de placement de radars permanents.

    Conformément à la réglementation, les projets d’installation de radars permanents sont à examiner en concertation entre les services de Police, le Parquet, le gestionnaire de voirie et les autorités administratives.

    Je peux néanmoins informer l’honorable membre que dans la foulée de ce drame, mon Cabinet et l’administration ont pris l'initiative et pris les différents contacts nécessaires en vue d'examiner le placement d'un radar permanent sur la N50 à hauteur des instituts Saint-Luc et Saint-André. Des échanges ont également été formalisés avec les autorités communales. Je ne manquerai pas de l’informer du suivi en la matière.