/

La présence et l'affluence de photographes dans les milieux naturels sensibles

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2021
  • N° : 256 (2021-2022) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 23/12/2021
    • de GOFFINET Anne-Catherine
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    La période Covid actuelle aura eu le point positif de (re)sensibiliser les Wallons aux richesses naturelles et patrimoniales qui nous entourent. Cela aura bénéficié au tourisme régional mais aussi, je l'espère, permis une meilleure considération de la nature par les citoyens. Dans le même contexte, nous sommes actuellement en pleine procédure de création de deux parcs nationaux en Wallonie. Ceux-ci offriront de larges opportunités de développement sur le plan de la nature et du tourisme.

    Nous avons donc un intérêt croissant du public, qu'il soit touristique ou non, pour la nature. Mais celui-ci se doit d'être responsable et, dans certains cas, encadré. Je pense notamment à la présence et l'affluence grandissante du nombre de photographes voulant « capturer » au travers de leur reflex la vie sauvage. Bien que l'on ne puisse clairement pas généraliser, certaines pratiques peuvent déranger ou nuire aux espèces, ce qui n'est clairement pas le but voulu des photographes passionnés. Cela est particulièrement le cas dans des zones sensibles, même si elles disposent de structures d'affuts dédiées. L'attrait pour réaliser la plus belle photo est parfois le plus fort.

    Sans oser comparer, le permis de chasse est délivré après la réussite d'un examen de chasse. Une certaine connaissance est donc, et fort heureusement, exigée. Une optique similaire serait-elle envisageable pour la photographie animalière en Wallonie ? Il s'agirait de former, peut-être facultativement, les naturalistes désireux d'explorer des lieux sensibles et/ou certains sites à des périodes clés comme lors du brame du cerf. Je pense notamment aux Marais d'Harchies qui sont en grande partie accessibles au public ou à certaines portions forestières.

    Cela permettrait notamment d'intensifier le processus de diffusion de l'information en matière de biodiversité (projet n° 126 du Plan de relance de la Wallonie), de formation continue et de développement des sciences participatives (projet n° 124 du Plan de relance de la Wallonie).
  • Réponse du 27/01/2022
    • de GOFFINET Anne-Catherine
    L'auteur de la QE a choisi d'appliquer l'art.144.4 du règlement du Parlement de Wallonie.