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Le glanage solidaire

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 245 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 14/01/2022
    • de FONTAINE Eddy
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    Depuis l'été dernier, des opérations de glanage solidaire s'organisent. Cette pratique, remise au goût du jour, permet de diminuer les pertes alimentaires et donc le gaspillage.

    Des agriculteurs permettent aux particuliers, bénévoles ou employés d'associations de ramasser les légumes que les machines n'ont pas pu récolter ou encore que la grande distribution ne veuille parce que qualifiés « hors calibre ».

    Ces opérations sont soutenues par la cellule wallonne « Manger demain » en collaboration avec le Collège des producteurs. Elles ont pour but de recréer du lien entre agriculteurs et consommateurs et de donner accès gratuitement à une alimentation locale et de saison. Les producteurs valorisent ainsi positivement les restes de leurs récoltes.

    Les acteurs de l'aide sociale ou alimentaire peuvent aussi jouer un rôle important en permettant aux personnes précarisées de découvrir les métiers de la terre.

    Une charte a été mise en place pour régir les différentes facettes du glanage : faciliter les contacts, déterminer la période et le produit du glanage, ainsi que le nombre de personnes autorisées.

    À combien Monsieur le Ministre estime-t-il les pertes alimentaires liées aux récoltes des agriculteurs ?

    Ces premières opérations de glanage rencontrent-elles du succès ?

    Des emplois liés au glanage pourraient-ils voir le jour ?

    Peut-il établir un état des lieux de la stratégie « Manger demain  »?

    Où en sont ses travaux sur l'alliance « emploi environnement alimentation » ?

    Des ceintures alimentaires ont pris leurs marques. Quels sont leurs retours par rapport à l'emploi ?
  • Réponse du 10/02/2022
    • de BORSUS Willy
    Il est actuellement difficile de disposer de chiffres suffisamment fiables de l’estimation des pertes alimentaires restées aux champs à la suite des récoltes.

    Ces pertes sont dues aux aléas et contraintes propres à la production primaire tels que la météo, les bio-agresseurs ou encore la fluctuation du marché.

    Les éléments développés dans la question de l’honorable membre portent sur les compétences de ma collègue, Céline Tellier, Ministre de l’Environnement. Je l’invite dès lors à la solliciter à cet égard.