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L'installation de radars afin de sécuriser et améliorer la mobilité autour du CHU de Mont-Godinne

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 143 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 14/01/2022
    • de BASTIN Christophe
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    L'objet de mon interpellation ne lui est pas inconnu, car Madame la Ministre avait déjà eu à s’intéresser à ce dossier lors de la précédente législature. Comme elle le sait, la mobilité entre le CHU de Mont-Godinne et les grands axes routiers posent de nombreux problèmes de mobilité tant pour les personnes souhaitant accéder au site hospitalier que pour les riverains des voiries communales empruntés par cet important trafic.

    Les autorités communales concernées interpellent la Région wallonne afin qu'elle apporte un soutien pour la sécurisation et l'entretien des voiries.

    Depuis de nombreux mois, en accord avec le Ministre Collignon, le Ministre Henry est en charge de ce dossier, mais, à ma grande surprise, lors de ma dernière question afin de faire le point sur le sujet, il m'a renvoyé explicitement vers Madame la Ministre pour ce qui concerne l'installation de radars sur les voies d'accès au site hospitalier, ceci alors que jusqu'alors il indiquait assurer la coordination au sein du Gouvernement.

    Dès lors je me tourne vers elle afin de faire le point sur son implication dans le dossier et le volet spécifique de l'installation de radars.

    Son cabinet est-il associé aux réunions avec les élus locaux afin de trouver une solution à ce dossier ?

    Confirme-t-elle le projet d'installations de radars sur les axes menant à Mont-Godinne et spécifiquement l'installation de radar tronçon entre la E411 et le site hospitalier ?

    Un site est-il déjà identifié ? Ce projet intègre-t-il les possibles reports de trafic pour éviter de passer dans la zone contrôlée ?

    Les autorités communales ont-elles été sollicitées sur les projets d'emplacement ?
  • Réponse du 07/02/2022
    • de DE BUE Valérie
    Les voiries en objet sont des voiries communales dont la gestion et l’entretien relèvent naturellement de la compétence communale.

    Le Fonds régional pour les investissements communaux, sous la compétence de mon collègue des Pouvoirs locaux, accorde à chaque commune une dotation dans laquelle cette dernière peut puiser pour réaliser certains investissements publics. Les communes bénéficient ainsi chaque année d’un certain montant connu à l’avance et qui leur permet de réaliser les investissements publics les plus judicieux.

    L'implantation d'un radar permanent ne permet bien sûr pas de pallier un manque d'entretien. Il correspond à un outil de maîtrise et de contrôle des vitesses pratiquées.

    Les contrôles de vitesse et plus généralement les contrôles routiers relèvent exclusivement des services de police. C'est donc tout naturellement la zone de police qui objective les problèmes des vitesses pratiquées et qui définit la stratégie des contrôles routiers en concertation notamment avec le Parquet.

    Dans le respect du champ des compétences de chacun, la Région apporte néanmoins un soutien important aux services de police en offrant des services et des équipements aux zones de police pour contrôler la vitesse des véhicules.

    D’une part, la Région a mis en place gratuitement un service de location de lidars qui permet à chaque zone de police de contrôler les vitesses durant plusieurs semaines par an. D’autre part, la Région offre aussi des possibilités de placement de radars permanents.

    Vraisemblablement vu les vitesses pratiquées conformes aux limites de vitesse, la zone de police n'a pas introduit de demande de placement de radar permanent auprès de la Région ou de l'une des parties concernées.

    En effet, légalement, les projets d’installation de radars permanents doivent être examinés en concertation entre les services de Police, le Parquet, le gestionnaire de voirie et les autorités administratives, dont la Région, préalablement à la détermination de l'emplacement et des circonstances d'utilisation.

    Si je suis saisie d’une demande d'installation d'un radar permanent entre Courrière et le site hospitalier de Mont-Godinne, je l’examinerai attentivement.