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Le congé parental dans la fonction publique wallonne

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 145 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 14/01/2022
    • de SAHLI Mourad
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    Bien que le marché du travail se soit considérablement féminisé ces dernières années, des différences subsistent encore et toujours entre les hommes et les femmes dans ce domaine.

    En fin d'année 2021, la BNB publiait une étude concernant l'impact de la parentalité sur les carrières professionnelles.

    En termes de temps de travail, l'enquête montre qu'à compétences et circonstances égales, les pères sont encore nettement moins susceptibles de travailler à temps partiel pour l'éducation des enfants que les mères. Aussi, les congés parentaux - auxquels ceux-ci sont pourtant éligibles autant que les femmes - sont encore essentiellement pris par celles-ci.

    Dans le monde du travail, voire plus largement dans la société, un homme qui décide de suspendre sa carrière ou de réduire ses prestations pour s'occuper de son ou ses enfants risquera d'être stigmatisé ou dans le meilleur des cas, fera encore figure d'exception. À titre d'exemple inspirant, en Suède, le congé parental est commun aux deux parents et doit impérativement être partagé entre les deux. Cette répartition impose donc un nombre minimum de jours de congé parental pris par les pères. Le dispositif suédois contribue donc à une perception plus équitable du rôle des parents.

    Au sein de la fonction publique wallonne, en tant que ministre compétente, existe-t-il ou envisage-t-elle des actions concrètes ou mesures de promotion destinées à sensibiliser les pères à la prise du congé parental ?
  • Réponse du 01/02/2022 | Annexe [PDF]
    • de DE BUE Valérie
    L'honorable membre trouvera, en annexe, réponse à ses questions.