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L'assouplissement des conditions d'utilisation de la bande de covoiturage entre Arlon et Sterpenich

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 361 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 18/01/2022
    • de EVRARD Yves
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    Interrogé en janvier 2021, Monsieur le Ministre avait indiqué sa volonté d'assouplir les conditions d'utilisation de la bande de covoiturage entre Arlon et Sterpenich dans l'espoir de booster son utilisation qui pour l'instant est quasi nulle. L'idée était d'ouvrir la bande de covoiturage aux véhicules accueillant deux personnes au lieu de trois ainsi qu'aux motards. Différentes vérifications en matière de sécurité devaient avoir lieu préalablement, mais le principe semblait acquis puisqu’il envisageait des travaux de marquage dès avril 2021 et dans la foulée, une campagne de communication pour promouvoir le dispositif.

    En septembre 2021, ce dossier était toujours en cours d'analyse.

    Ce 4 janvier 2022, il semble bien que rien n'ait changé puisque le SPW Mobilité indique toujours que : « la bande de covoiturage est accessible par tout véhicule léger comprenant au minimum 3 personnes – conducteur compris – à son bord. La vitesse maximale autorisée de 50 km/h. ».

    Monsieur le Ministre peut-il nous indiquer où en est ce dossier aujourd'hui ?

    Un élargissement des conditions d'utilisation de la bande de covoiturage va-t-il se concrétiser et dans l'affirmative, quel agenda compte-t-il appliquer à sa mise en œuvre ?

    Peut-il nous indiquer quelles sont les difficultés rencontrées dans la mise en place du nouveau dispositif ?

    Enfin, peut-il nous détailler les mesures d'assouplissement prévues et notamment l'ouverture éventuelle aux motards ?
  • Réponse du 03/03/2022
    • de HENRY Philippe
    En effet, mon intention était bien d’assouplir les conditions d'utilisation notamment de la bande de covoiturage entre Arlon et Sterpenich dans l'espoir de booster son utilisation. Une des pistes évoquées était d'ouvrir la bande de covoiturage aux véhicules accueillant deux personnes au lieu de trois.

    Des contacts ont été pris avec nos homologues luxembourgeois en charge de la mobilité pour s’assurer de la cohérence de l’approche sur les deux territoires respectifs. Sur cette base, il semble que le Luxembourg n’envisage pas à court terme de développer une bande de covoiturage sur son territoire en continuité de la E411. De plus, le Covid a mis un frein à l’utilisation du covoiturage, notamment pour des raisons sanitaires bien évidentes, mais également par l’utilisation accrue du télétravail et de nouvelles méthodes de travail.

    Enfin, il me semble indispensable d’avoir une approche uniformisée des règles de sécurité routière sur le territoire wallon. Dès lors, une modification des conditions d’accès à la bande de covoiturage pourrait avoir des effets sur d’autres voies où le covoiturage est également d’application.

    À la lumière de cet ensemble de considération, il est vrai que cette question a quelque peu pris du retard et qu’une analyse plus fouillée va devoir être assurée, y compris en termes de sécurité routière.

    Cependant, je puis assurer que le covoiturage reste une option crédible et sérieuse contre l’autosolisme sur laquelle mon cabinet et l’administration régionale continuent de travailler, non seulement sous l’angle des bandes de covoiturage que l’honorable membre évoque, mais également sous l’angle des parkings spécialement dédiés à cet effet.