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L'implémentation des radars anti-bruit et du Plan ENVIeS pour lutter contre la pollution sonore

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 277 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 19/01/2022
    • de PECRIAUX Sophie
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    L'Agence européenne de l'environnement a révélé que plus de 100 millions d'Européens sont victimes d'une exposition quotidienne à des niveaux sonores de plus de 55 décibels dus à la circulation.

    Dans notre pays, ce sont des dizaines de milliers de Belges qui sont confrontés, de jour comme de nuit, au bruit intempestif du transport routier.

    Ce 5 janvier 2022, nous apprenions que la France inaugurait ses premiers radars antibruit pour lutter contre la pollution sonore.

    En octobre, Madame la Ministre m’indiquait suivre l'évolution des développements de ces nouvelles technologies, en lien direct avec le développeur, afin d'envisager leur utilisation en vue de réduire les nuisances sonores et, le cas échéant, dans un cadre législatif adapté. Fin 2021, elle devait également faire une évaluation du Plan ENVIeS notamment sur les mesures concernant la pollution sonore.

    À l'instar de la France, a-t-elle l'intention d'implémenter l'utilisation de radars antibruit qui ont prouvé leur efficacité, et ce, afin de lutter contre la pollution sonore ?

    Quelles sont les suites de l'évaluation à mi-parcours du Plan ENVIeS ?

    Quelles sont les nouvelles mesures à implémenter suite à cette évaluation ?

    Enfin, compte-t-elle durcir certaines réglementations en vue de réduire la pollution sonore ?
  • Réponse du 08/02/2022
    • de TELLIER Céline
    L’évaluation à mi-parcours du Plan ENVIeS vise avant tout à faire le point sur le portefeuille de 79 fiches-actions qui faisait partie intégrante de ce Plan à l’entame de celui-ci, toutes thématiques confondues.

    Cette évaluation comprendra deux volets. D’une part, préciser les actions qui ont déjà été menées ainsi que leurs résultats et, d’autre part, prioriser, en fonction de leur pertinence, les actions qui restent à mettre en œuvre.

    Ce processus d’évaluation est actuellement toujours en cours au niveau de mon administration, appuyée par la Fédération Inter Environnement Wallonie qui a été chargée d’organiser un retour des « Stakeholders ». Leur rapport n’est pas finalisé, mais devrait être disponible début de cette année.

    En fonction des priorités dégagées, les nouvelles actions seront mises en œuvre soit en activant des fiches-actions déjà prévues, soit en en développant de nouvelles, y compris concernant la pollution sonore.

    Par ailleurs, la fiche 128 du Plan de relance de la Wallonie prévoit un budget de 4 000 000 d’euros pour financer ces nouvelles actions du Plan ENVIeS 2019-2023 ainsi que la définition d’un cadre législatif Environnement-Santé permanent qui permettra de pérenniser et amplifier le Plan ENVIeS.