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La dangerosité des entrées de la Ville de Mons pour les automobilistes et les cyclistes

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 381 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 28/01/2022
    • de GALANT Jacqueline
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    Dans le Plan communal de mobilité (PCM) de la Ville de Mons qui est en cours de révision, un point est consacré à la sécurité routière et un focus est mis sur des points très accidentogènes.

    Pour celles et ceux qui pratiquent les boulevards du chef-lieu hennuyer, il est connu que les carrefours de l'hôpital Saint-Joseph (croisement avenue Astrid/boulevard Dolez et Fulgence Masson) et de Belfius (croisement avenue Général de Gaulle/Boulevards Sainctelette et Albert-Elisabeth) sont extrêmement dangereux.

    N'oublions pas également les accès aux modes doux de transport – surtout des cyclistes – qui sont quasi-nuls, voire inexistants. À ce sujet, on peut également ajouter le carrefour de Bervoets (croisement avenue Maistriau/Boulevards Churchill/JFK).

    Quelles actions ont été entreprises jusqu'à maintenant afin de sécuriser ces carrefours ?

    Monsieur le Ministre pense-t-il que des ronds-points pourraient solutionner ces problèmes ?

    Que fait-il concrètement et qu'envisage-t-il pour les cyclistes afin de créer des corridors sécurisés pour eux ?
  • Réponse du 21/03/2022
    • de HENRY Philippe
    Le Plan communal de mobilité de Mons aborde la thématique de l’accidentologie et relève dans son diagnostic une concentration des lieux concernés sur la ceinture de l’intramuros et sur la N90 à l’entrée est de la Ville.

    Les accrochages dans les carrefours vastes que sont « la place de Flandres et « la place des Chasseurs à pied » résultent généralement d’une non-application du Code de la route de la part des usagers. Une solution a tenté d’être apportée au carrefour de la place Régnier au long col via des feux, mais ce dernier a engendré des embouteillages importants.

    Des aménagements ont été faits pour les cyclistes à travers la Ville de Mons, comme à la place de Flandres, mais ils doivent encore être améliorés via les budgets prévus au PIMPT et dévolus à l’intégration des cyclistes sur la grande voirie et la contre-allée intérieure des boulevards. Une réunion doit avoir lieu avec la ville pour définir les priorités des interventions.

    Pour la place Régnier au long col, l’intégration des cyclistes est prévue dans les travaux qui vont débuter en mai prochain entre la gare et l’Avenue du Tir avec la réalisation d’une piste cyclable bidirectionnelle sur la contre-allée extérieure.

    La réalisation d’un rond-point pour solutionner le problème reste une possibilité envisageable, mais lorsqu’il est largement dimensionné, celui-ci n’est pas favorable à la sécurité des cyclistes.

    Enfin, plusieurs corridors cyclables sont à l’étude pour la région Montoise. Le premier aura pour but de poursuivre l’aménagement déjà réalisé sur la N90 en direction de Binche/Anderlues/Charleroi. Une première phase de chantier est prévue au PIMPT jusqu’à Villers Saint-Ghislain pour un montant de 1 million d’euros.