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L'étude relative au renoncement des soins gynécologiques

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 239 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 28/01/2022
    • de GALANT Jacqueline
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale et de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    Une étude vient de paraître en France à propos des soins gynécologiques. Elle est assez interpellante.

    60 % des femmes ont déjà renoncé à des soins gynécologiques (dépistages, visites de contrôle...), soit en les reportant, soit en les annulant.

    L'étude permet aussi de comprendre les raisons de cet abandon de soins, malgré leur importance.

    Chez les jeunes, 33 % se déclarent mal à l'aise avec leurs corps. Par ailleurs, 31 % des 18-24 ans déclarent ne jamais avoir été chez un gynécologue, un constat alarmant selon l'étude. D'autres estiment encore que les délais pour obtenir un rendez-vous sont trop longs.

    Face à ces freins, certaines femmes se tournent alors vers leur médecin généraliste ou même internet pour se soigner.

    La situation est-elle semblable en Wallonie ?

    Quel regard Madame la Ministre porte-t-elle sur ce problème ?

    Quelles mesures a-t-elle déployées pour encourager les femmes à se tourner davantage vers les soins gynécologiques ?

    Quel rôle jouent l'AViQ et les centres de planning familial situés sur le territoire wallon ?
  • Réponse du 09/03/2022
    • de MORREALE Christie
    L’étude que l’honorable membre évoque a été menée par l’entreprise privée IFOP et réalisée dans le but de soutenir le développement d’une activité économique. En effet, il s’agit d’une étude marketing commandée à l’IFOP par l’entreprise QARE qui vend des services de téléconsultation. Ainsi, sa valeur scientifique me semble peu vérifiable. Je pense, malgré tout, qu’elle dénonce une problématique dont il est important de tenir compte.

    Cependant, l’accès aux soins spécialisés et leur organisation ne relèvent pas de la compétence de la Région wallonne.

    En matière de prévention et promotion de la santé, nous soutenons l’ASBL O’YES pour son projet « Go to gyneco » qui vise à améliorer le bien-être des lesbiennes, bisexuelles et autres à lutter contre les stéréotypes et les discriminations dont elles sont victimes en veillant à une meilleure prise en compte de leurs vulnérabilités et de leurs besoins spécifiques auprès des professionnel.les de santé et des travailleurs sociaux, y compris en centres de planning familial.

    En effet, les centres de planning proposent des consultations gynécologiques, avec ou sans rendez-vous, au prix maximum de 6 euros pour les personnes en ordre de mutuelle et de +/- 25 euros pour les autres.

    En outre, les centres de planning sont les acteurs principaux des animations EVRAS qui ont, entre autres missions, celle de sensibiliser à la nécessité de prendre soin de soi et de consulter régulièrement les professionnels de santé afin de prévenir tout risque et de promouvoir une vie en bonne santé.