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Le bilan de la récente édition du "week-end sans alcool au volant"

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 162 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 28/01/2022
    • de AHALLOUCH Fatima
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    Ce week-end a eu lieu la 13e édition du « week-end sans alcool au volant », action menée dans toute la Belgique, qui rassemble la police fédérale et les 119 zones de police locale, afin de sensibiliser les usagers de la route aux dangers de l'alcool au volant.

    En Wallonie, trois jeunes conducteurs sur 10 prennent le volant sous l'influence de drogues, soit deux fois plus qu'il y a un an. Un conducteur drogué sur cinq combine plusieurs substances. Une majorité d'entre eux (64 %) combinent drogues et alcool, ce qui accroît d'autant plus le risque d'accident. L'inhalation de gaz hilarant est également en augmentation, ressort-il de la dixième enquête nationale annuelle d'insécurité routière de l'Institut Vias.

    Dans le sud du pays, 30 % des hommes entre 18 et 34 ans ont roulé au cours du mois écoulé sous l'emprise de drogues, contre 15 % il y a un an.

    Or, de nombreuses études montrent que la combinaison de drogues, d'alcool et autres produits illicites, induit une augmentation du risque d'accident, souvent liée à une mauvaise évaluation lors de situation de conduite complexe.

    Quel est le bilan de cette édition en Région wallonne ?

    Combien y a-t-il eu de contrôles et parmi eux, combien étaient positifs ?

    Madame la Ministre voit-elle une hausse des chiffres de conduite sous influence depuis le début de la crise sanitaire ?

    Comptez-vous accentuer les contrôles par de telles actions ou les campagnes de sensibilisation ?

    Actuellement, aucun test ne permet de détecter le gaz hilarant lors de contrôles de police, contrairement aux drogues illégales. Pourtant, il peut avoir de graves conséquences sur la santé de ceux qui l'inhalent. Comptez-vous travailler sur l'harmonisation de la législation, d'autant que la "détention et l'utilisation de gaz hilarant sont interdites dans de nombreuses communes, mais autorisées dans d'autres".

    Comment va-t-elle sensibiliser la population sur les effets néfastes du gaz hilarant sur la santé ?
  • Réponse du 15/02/2022 | Annexe [PDF]
    • de DE BUE Valérie
    L'honorable membre trouvera en annexe, réponse à ses questions.