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L'hippodrome de Ghlin

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 11 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 28/01/2022
    • de CLERSY Christophe
    • à DOLIMONT Adrien, Ministre du Budget et des Finances, des Aéroports et des Infrastructures sportives
    En décembre 2020, le prédécesseur de Monsieur le Ministre me faisait part de la volonté du Gouvernement wallon de vendre sa participation (75,5 %), soit 1 167 parts, dans l'hippodrome de Wallonie à Ghlin malgré le bilan satisfaisant de l'hippodrome.

    Une étude a alors été confiée par la SOGEPA à Johan Hatert et BDO Corporate Finance pour mener une étude sur le projet industriel de l'hippodrome. L'étude porte sur l'optimalisation de son développement économique, sportif et sociétaire, mais elle vise également à analyser l'efficacité et la solidité de son assise financière et de son actionnariat.

    En réponse à ma dernière question écrite à ce sujet, son prédécesseur m'indiquait avoir « transmis dans son intégralité ce rapport à l'Hippodrome de Wallonie Mons de manière à ce que les membres du conseil d'administration puissent en prendre connaissance et y apporter un examen très attentif ».

    Monsieur le Ministre peut-il me préciser les engagements qui sont les siens afin de pérenniser ce formidable outil et d'optimaliser son développement économique, sportif et sociétaire ?

    Quelles balises a-t-il établies pour y parvenir ?

    Dans quelle mesure a-t-il intégré les remarques de la Province du Hainaut et du conseil d'administration de l'Hippodrome ?

    Quels sont ses engagements par rapport au maintien de l'école pédagogique provinciale et de l'école de maréchalerie ?
  • Réponse du 16/02/2022
    • de DOLIMONT Adrien
    Comme indiqué et cela a été rappelé à de multiples reprises par mon prédécesseur, le Gouvernement a chargé, le 26 novembre 2020, la SOGEPA :
    - de mener une étude sur le projet industriel de l’hippodrome de Wallonie Mons et l’optimalisation de son développement économique, sportif et sociétaire ;
    - d’analyser l’efficacité et la solidité de son assise financière et de son actionnariat en faisant appel à une éventuelle expertise extérieure (notamment en matière hippique).

    Le Gouvernement n’a jamais formellement pris position sur la vente des parts qu’il détient majoritairement, à hauteur de 76 %, dans l’hippodrome.

    Dans l’une de ses réponses, Monsieur Jean-Luc Crucke a été, me semble-t-il, très clair et je partage la position défendue qui est, par ailleurs celle du Gouvernement, à savoir, qu’il ne préjugeait de rien et que si l’une des recommandations de l’étude demandée devait être la possibilité d’une vente des parts de la Région wallonne, les balises liées à cette vente – totale ou partielle – seront très claires pour tout candidat repreneur potentiel. Ces balises sont les suivantes :
    - la solidité du projet industriel du candidat repreneur ;
    - la crédibilité et l’assise financière du candidat repreneur ;
    - la préservation des deux écoles de formation sur le site ;
    - la pérennité de l’outil après transaction.

    Il ne s’agit donc pas pour la Wallonie de revendre à tout prix, mais de trouver un repreneur qui exploitera et valorisera mieux encore qu’une institution publique cet outil commercial remarquable. Si bien que la réflexion entreprise par le Gouvernement s’inscrit dans une démarche positive envers l’hippodrome et son potentiel de développement qui n’est absolument pas contestable.

    L’intégralité du rapport élaboré par la société Johan HATERT et BDO CORPORATE FINANCE a été transmis en décembre dernier à l’Hippodrome de Wallonie Mons de manière à ce les membres du Conseil d’administration puissent en prendre connaissance et y apporter un examen très attentif. Nous sommes en attente de l’analyse et des propositions du Conseil d’administration de l’hippodrome sur ce rapport.