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L'installation de radars sonores

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 290 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 28/01/2022
    • de ANTOINE André
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    En France, dans la vallée de Chevreuse, sur la route départementale 46 très prisée des deux-roues, un radar de nouvelle génération vient d'être inauguré. Le radar sonore a pour but de mesurer le bruit et la pollution sonore !

    Chez nous, de nombreux bourgmestres ont reçu plusieurs plaintes de leurs administrés concernant la problématique du bruit engendré par des motos avec un usage inapproprié et particulièrement assourdissant. Rappelons que plusieurs pays européens ont interdit certaines routes aux deux roues motorisées à cause, justement, de plaintes contre les bruits excessifs. Du reste, l'Institut Vias plaide d'ailleurs pour l'adoption de tels équipements et leurs installations.

    Le porte-parole de la Ministre Valérie De Bue, Jean-Philippe Lombardi, a déclaré en ce début d'année « Nous suivons ce dossier de près en collaboration avec le cabinet de la Ministre wallonne de l'Environnement. Parce que, ne l'oublions pas, la sanction en matière de pollution sonore est une amende environnementale et non routière. Nous apportons notre expérience dans la mise en place des radars, mais la décision politique reste de son ressort. ».

    Madame la Ministre prévoit-elle une concertation avec ses collègues, le Ministre de la Mobilité Philippe Henry, ainsi que la Ministre de la Sécurité routière, Valérie De Bue ?

    Est-elle d'accord avec la nécessité d'installer des radars sonores à des endroits stratégiques, notamment certaines vallées touristiques ?

    Quelles sanctions ou réformes des sanctions préconise-t-elle en cas de dépassement des seuils de tolérance ?

    Le Gouvernement flamand mène également une expérience de contrôle sonore grâce à la technologie élaborée par Nokia.

    A-t-elle pu obtenir des premiers résultats auprès de ses collègues ?

    Compte-t-elle organiser des campagnes de sensibilisation pour convaincre les deux roues motorisées à davantage respecter le milieu naturel en évitant les bruits tonitruants ?
  • Réponse du 02/03/2022
    • de TELLIER Céline
    La problématique du bruit engendré par les deux roues est en effet préoccupante, et particulièrement à certains moments de l’année en des lieux spécifiques qui attirent les motos. Une concertation est effectivement en cours avec les Ministres de la Mobilité et de la Sécurité routière.

    En première analyse, il apparaît qu’un ensemble de solutions doivent être envisagées parallèlement pour résoudre le problème. Aucune piste n’est négligée à ce stade. En effet, les causes de cette pollution sonore spécifique sont multiples : pot d’échappement trafiqué, excès de vitesse et conduite inappropriée.

    Concernant les radars sonores permettant le contrôle et la sanction, l’observation des expériences et de l’évolution des technologies qui le permettront se poursuit. D’autres pistes concrètes sont également envisagées comme l’installation de radars sonores de sensibilisation dans les lieux problématiques, le renfort des contrôles de l’homologation des pots d’échappement ou encore, une signalétique ou des aménagements légers incitant à une conduite adaptée.

    Le travail en cours avec les autres cabinets concernés vise à calibrer et opérationnaliser ce type de mesure.