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Le projet n° 12 intitulé "l'amélioration des incitants à la formation à des emplois en pénurie" du Plan de relance de la Wallonie

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 247 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 31/01/2022
    • de GREOLI Alda
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale et de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    Le projet 12 du Plan de relance est intitulé : « Améliorer les incitants à la formation menant à des emplois en pénurie ».

    Une enveloppe budgétaire de 10 225 000 euros est prévue.

    L'organisme compétent renseigné par la fiche est le FOREm.

    Toujours selon la fiche, le projet vise à mener une réflexion sur les incitants à la formation qui permettraient d'être plus impactants sur la participation des demandeurs d'emploi à la formation aux métiers en pénurie…

    Hormis le FOREm, d'autres partenaires sont-ils associés à la mise en œuvre de cette mesure ?

    La mesure annoncée se limite-t-elle à une « réflexion » ? Est-il question de confier une mission à un consultant privé ?

    Quelles sont les mesures concrètes déjà prises dans le cadre de cette politique, depuis l'adoption et la communication du Plan de relance par le Gouvernement ?

    Quelles sont les sources de financement ? Une contribution européenne est-elle espérée ? Une contribution des secteurs exposés aux pénuries de main-d'œuvre est-elle souhaitée ou prévue ?

    Quelle serait précisément l'affectation des moyens provisionnés ?

    Les moyens budgétaires annoncés seront-ils « one-shot », étalés de manière pluriannuelle sur une période déterminée (et si oui, laquelle ?), ou structurels et récurrents ?

    La mesure prévoit-elle une procédure d'évaluation objective de son efficacité au cours des prochaines années ? Si oui, quelle est-elle ? Quels seront les critères d'évaluation ?
  • Réponse du 24/02/2022
    • de MORREALE Christie
    Le projet n°12 du Plan de relance vise à mener une réflexion sur les incitants à la formation qui permettraient d’être plus impactants sur la participation des demandeurs d’emploi à la formation aux métiers en pénurie, en vue de répondre aux besoins de main-d’œuvre dans les métiers concernés.
    Le projet prévoit plusieurs étapes :
    − promouvoir les dispositifs et incitants existants ;
    − mener une réflexion pour améliorer les dispositifs existants et/ou concevoir un nouvel incitant financier pour les demandeurs d'emploi qui se forment avec succès dans les métiers en pénurie ;
    − négocier les propositions avec les partenaires sociaux et consulter les instances d’avis ;
    − adapter/créer la base légale ;
    − déployer et monitorer le dispositif ;
    − évaluer le dispositif.

    Le projet entend rencontrer les objectifs suivants :
    − mettre en place un nouvel incitant à la formation aux métiers en pénurie/en demande, offrant davantage de garanties quant à l’impact sur la réponse aux besoins de main-d’œuvre dans ces mêmes métiers ;
    − compléter le soutien financier des pouvoirs publics par une contribution des entreprises (directe ou au travers des fonds sectoriels) afin de renforcer l’attractivité de la mesure, à la fois en termes financiers et en termes d’accès à l’emploi durable ;
    − soutenir les formules d’apprentissage en milieu de travail au travers de l’incitant financier.

    Une première expérience de nouvel incitant a été mise en place à destination des formations menant aux métiers de la construction nécessaires aux travaux de reconstruction engendrés par les intempéries de juillet 2021. Cet incitant de 2.000€ fait l’objet d’un autre projet du Plan de relance et sera évalué afin d’en tirer les bénéfices pour finaliser les propositions plus larges du projet n°12.

    La réflexion du projet n°12 a démarré. Actuellement, un travail d’analyse des mesures prises par les différents fonds sectoriels pour lutter contre la pénurie de main-d’œuvre dans leur secteur est en cours. Ils sont en effet en 1re ligne, et il conviendra de voir sous quelle forme le soutien public pourra le mieux compléter leur action.

    La réflexion et les propositions qui en découlent seront menées avec les secteurs professionnels impactés et le CESEW. Il n’est pas, à ce stade, prévu de recourir aux services d’un consultant privé.

    Il n’est actuellement pas non plus prévu de recourir à des fonds européens, à l’exception du volet « promotion des métiers », qui pourrait utilement contribuer à donner une image positive des métiers qui recrutent.

    Il est à ce stade prématuré d’estimer les actions précises auxquelles le projet aboutira et les moyens de financement qui y seront affectés annuellement.