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Le suivi du dossier "SmartMove"

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 407 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 01/02/2022
    • de MATAGNE Julien
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    La presse évoquait en ce début d'année les grands défis de nos Gouvernements, parmi eux l'inévitable dossier « SmartMove ».

    Monsieur le Ministre avait indiqué ceci au Parlement le 6 décembre dernier : « Je confirme qu'en l'état, le dossier n'est pas mûr du point de vue de la Wallonie, mais nous examinerons évidemment les choses sur base des propositions officielles du gouvernement bruxellois lorsqu'elles nous parviendront soit directement, soit au travers du Comité de concertation. »

    La concertation n'est donc pas encore terminée, loin de là ! On imagine que, au minimum, des contacts intercabinets ont eu lieu depuis cette date et que son cabinet ou le Gouvernement ont dû se prononcer.

    Quelles initiatives Monsieur le Ministre a-t-il prises concernant le dossier « SmartMove » depuis décembre dernier ?

    Quelles positions a-t-il défendues dans ce dossier depuis nos derniers échanges ?

    Le Gouvernement bruxellois entend-il toujours négocier la mise en œuvre du projet « SmartMove » ?

    Quelle est la position politique du Gouvernement à cet égard ?
  • Réponse du 21/03/2022
    • de HENRY Philippe
    Le point « SmartMove » a été introduit au prochain CODECO « classique » de ce 2 février. Je rappelle que le point y est introduit collégialement par le Ministre-Président bruxellois et les Ministres bruxellois de la Fiscalité, de l’Environnement, de la Mobilité et de l’Emploi.

    À ce jour, aucune concertation additionnelle n’a eu lieu. Nous n’avons donc pas d’indications claires sur les intentions de la Région bruxelloise sur la poursuite de ce dossier.

    En tout état de cause, la position wallonne sur ce dossier est relativement claire puisqu’elle ne valide pas le dossier en l’état, et souhaite que la concertation approfondisse certains aspects.

    Comme je l’ai dit et le répète, je souhaite privilégier une position de raison plus que de principe dans le débat. En rappelant les positions suivantes :
    - bloquer toute volonté de passer en force. Un dialogue est plus que jamais obligatoire ;
    - une vraie concertation est nécessaire et non pas d’un jeu de questions – réponses. À mes yeux, une concertation doit être un espace d’échange ou de co-construction ;
    - prendre en considération les intérêts des diverses Régions ;
    - développer les alternatives et faire coïncider tout changement qui serait souhaité avec le déploiement de ces alternatives.

    L’honorable membre aura pu constater dans les avis du Conseil d’État que je lui ai transmis que les questions soulevées restent nombreuses et nécessiteront un débat réel.

    Pour que ce débat ait lieu dans de bonnes conditions, nous avons initié une réflexion à l’échelle du Gouvernement wallon afin de définir au mieux la façon dont les différentes questions soulevées par le Conseil d’État seront abordées lors de la future concertatio, et ce, au-delà des questions déjà évoquées ne serait-ce qu’en matière de mobilité.

    En rappelant également que notre volonté est bien d’aboutir à un juste équilibre entre le souhait légitime de la Région bruxelloise à régler les problèmes de congestion sur son territoire, et la préservation des intérêts de nos concitoyens dans un contexte renforcé par la crise que nous connaissons actuellement.