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L'évolution de la situation sanitaire et le calendrier d'assouplissement des mesures

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 80 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 11/02/2022
    • de HAZEE Stéphane
    • à DI RUPO Elio, Ministre-Président du Gouvernement wallon
    La vague Omicron a franchi son pic et nous pouvons observer une décrue des indicateurs qui font l'objet de la plus grande attention. Le nombre de personnes en soins intensifs, en particulier, est en diminution nette, bien en deçà de 500. Le nombre de contaminations et le taux de reproduction sont en forte baisse. Le nombre d'hospitalisations stagne quant à lui autour de 350.

    « Nous avons un pied en code orange et l'autre pied qui reste en code rouge », comme l'indiquait Yves Coppieters.

    Le virologue Marc Van Ranst annonçait pour sa part à Sudpresse que si le nombre de cas hospitalisés continue de baisser, on pourra passer à l'orange lors du CODECO de ce vendredi. Et si les chiffres sont encore meilleurs durant les prochaines semaines, on passera au code jaune et cela pourrait prendre 3-4 semaines au total.

    Le Comité de concertation a prévu un suivi régulier et planifié, à partir du baromètre conçu comme un outil souple d'orientation. Il devrait se réunir dans les jours qui viennent. Il apparaît donc opportun de faire le point avec Monsieur le Ministre-Président.

    À côté de cela, le CST reste actuellement en vigueur, mais le Parlement a veillé à donner au Gouvernement la possibilité d'y mettre un terme avant l'échéance maximale, si la situation le permet.

    Quelle est son analyse de l'évolution de la situation sanitaire ?

    Quelle est la position du Gouvernement wallon par rapport à l'assouplissement des mesures en cours ?
  • Réponse du 14/03/2022
    • de DI RUPO Elio
    Je commencerai à répondre à la question par ce rappel important.

    Le baromètre approuvé le 21 janvier dernier n’est pas un instrument juridique. Il s’agit avant tout d'un instrument d'aide à la décision.

    Le passage d’une zone couleur à une autre n’est pas automatique et fait l’objet d’une discussion entre les membres du comité de concertation en tenant compte des différents paramètres.

    Il offre plus de prévisibilité aux secteurs concernés, il structure les décisions du Comité de concertation et les rend plus transparentes.

    Le dernier comité de concertation s’est réuni le 4 mars.

    Plusieurs décisions ont été prises :

    1. Tout d’abord, la situation d’urgence épidémique a été levée.

    Ceci a comme implication l’abrogation de l’arrêté royal du 28 octobre 2021 portant les mesures de police administrative nécessaires en vue de prévenir ou de limiter les conséquences pour la santé publique de la situation d'urgence épidémique déclarée concernant la pandémie de coronavirus Covid-19.

    2. Ensuite, en ce qui concerne le baromètre, il a été décidé du passage à la phase jaune à partir du 7 mars 2022, ce qui signifie que le CST n’est plus d’application à partir de cette date.

    Le Comité a tenu toutefois à préciser que, tout en tenant compte des recommandations et des résolutions des débats parlementaires, il se penchera dans les plus brefs délais sur la plus-value épidémiologique du CST et sa place au sein du baromètre.

    3. Le port du masque buccal reste recommandé, notamment à l’intérieur et dans les endroits où la distance de 1,5 mètre ne peut être garantie, dans les lieux d'encombrement exceptionnel, et dans des secteurs où des employés sont en contact étroit avec le public (comme par exemple le secteur des titres-services et les soins à domicile, et cetera).

    Toutefois, le Comité a décidé de garder l’obligation du masque à partir de l’âge de 12 ans :
    a. dans les transports en commun (le bus, le (pré)métro, le tram, le train ;
    b. dans les établissements de soins.

    4. Le Comité a invité également les entreprises et les services publics, en concertation avec les partenaires sociaux, à intégrer un régime structurel de télétravail à domicile.

    Le prochain Comité se prononcera sur la désactivation du baromètre, en fonction de l’évolution épidémiologique et de l’état de préparation à une flambée éventuelle du virus.