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La reconstruction des berges suite aux inondations

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 348 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 11/02/2022
    • de KELLETER Anne
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Suite aux inondations de juillet 2021, de nombreuses berges ont été endommagées ou détruites. Les travaux urgents de sécurisation (pour lesquels la Wallonie est intervenue à 100 %) sont maintenant quasiment clôturés. Devrait ensuite commencer la deuxième phase de reconstruction résiliente.

    Comment Madame la Ministre prévoit-elle la concertation entre le SPW ARNE et les communes pour cette nouvelle phase de reconstruction des berges ?

    Comment la Région interviendra-t-elle pour la reconstruction résiliente des berges chez les particuliers ?
  • Réponse du 15/03/2022
    • de TELLIER Céline
    Depuis les inondations du mois de juillet dernier, mon administration gérant les cours d’eau non navigables de première catégorie œuvre au nettoyage des cours d’eau, mais également à la sécurisation urgente des berges dans les zones urbanisées. Ces travaux sont toujours en cours et ont été interrompus à plusieurs reprises suite aux intempéries et aux conditions climatiques. En effet, dès que le débit de la rivière dépasse les 15 m³/seconde, les travaux ne peuvent s’opérer dans le lit mineur du cours d’eau. Ces travaux de sécurisation devraient en principe se clôturer au mois de mai si les conditions climatiques sont favorables.

    La deuxième phase concernant la reconstruction résiliente des berges pourra ensuite démarrer en concertation avec les différents acteurs (gestionnaires de cours d’eau, bourgmestres et riverains) sur base des résultats de l’étude hydraulique et hydrologique.

    Pour viser une reconstruction résiliente des berges sur tout le territoire wallon impacté, et ce peu importe le propriétaire, elle devra être coordonnée afin d’assurer une cohérence des travaux et la résilience du territoire. Il faudra également que cette reconstruction résiliente soit soutenable financièrement.

    Le Commissariat spécial à la Reconstruction a procédé à une analyse juridique du recouvrement pour la phase de reconstruction résiliente des berges. Au total, sur le bassin de la Vesdre, sont impactées : 800 km de berges naturelles et 80 km de berges aménagées dont 20 km reprennent des fondations de bâtiments. Les berges naturelles ne nécessitent que très rarement une intervention ou alors une intervention de minime ampleur.

    En ce qui concerne la reconstruction des berges dites « privées » des analyses sont encore en cours de réalisation pour déterminer le mode d’intervention le plus adéquat. Une fois celles-ci terminées, le Gouvernement wallon se positionnera de manière globale pour l’ensemble des gestionnaires de cours d’eau.