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Les discussions institutionnelles du Comité de concertation du 2 février 2022

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 83 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 15/02/2022
    • de GOFFINET Anne-Catherine
    • à DI RUPO Elio, Ministre-Président du Gouvernement wallon
    J’interrogeais Monsieur le Ministre-Président lors de la dernière commission sur le travail du Comité de concertation relatif la réforme institutionnelle prochaine, la septième réforme de l'État. Il m'indiquait lors de sa réponse que « le Comité de concertation va se positionner, ce mercredi 2 février, sur la suite des travaux ».

    Il ajoutait que : « Celle-ci concerne essentiellement la création de différents groupes thématiques. À ce stade, quatre ont été sollicités par le Fédéral : la santé, le climat, l'énergie, l'emploi et la mobilité. La Région wallonne n'a pas souhaité demander d'y ajouter une autre compétence. »

    Le mercredi 2 février est passé, j'aimerais connaitre la décision du CODECO et la position wallonne lors de celui-ci.

    Quelle est la position politique validée par le CODECO à propos des réformes institutionnelles et pour quelles raisons cette décision a-t-elle été prise ?

    Quelle position Monsieur le Ministre-Président a-t-il défendue lors de cette réunion du CODECO concernant les réformes institutionnelles ?

    Cette décision a-t-elle fait l'objet d'un mandat clair du Gouvernement wallon et quel mandat politique le Gouvernement lui avait-il confié le cas échéant ?
  • Réponse du 14/03/2022
    • de DI RUPO Elio
    Je remercie l'honorable membre pour ses multiples questions sur les discussions institutionnelles.

    De nombreuses réponses lui ont déjà été communiquées lors de la commission du 14 février sur la même thématique.

    Notamment par rapport à la prise d’acte de mon Gouvernement sur les réponses apportées par les différentes administrations wallonnes concernées, mais aussi sur la mise en place des 4 groupes thématiques autour de la Santé, le Climat et l’énergie, l’Emploi et la Mobilité.

    En ce qui concerne la « task force » administrative, la répartition des représentants des différentes entités est la suivante :
    * 2 membres nommés par le gouvernement fédéral, dont un néerlandophone et un francophone ;
    * 3 membres nommés par le Gouvernement de la Communauté flamande ;
    * 2 membres désignés d'un commun accord par le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale et le Collège réuni de la Commission communautaire commune, l'un d'entre eux étant néerlandophone et l'autre francophone ;
    * 2 membres désignés par le Gouvernement de la Région wallonne ;
    * 1 membre désigné par le Gouvernement de la Communauté française ;
    * 1 membre nommé par le Gouvernement de la Communauté germanophone.

    Cette « task force » a pour tâche d’exécuter les décisions et procédures du Comité de concertation.
    Les membres restent sous la supervision hiérarchique de leur gouvernement respectif selon les règles habituelles.

    Cette « task force » est chargée, entre autres, de convoquer les groupes de travail thématiques en fonction de leur composition et de leurs missions, en exécution de la décision du Comité de concertation.

    Comme j’ai pu le préciser déjà en commission, il est évidemment prématuré pour s’avancer plus en aval sur les conclusions des travaux menés, y compris sur la gestion asymétrique de certaines compétences.

    Laissons le soin aux groupes thématiques de faire la lumière sur les problèmes que pose la répartition actuelle de ces compétences spécifiques.

    Avant d’entamer les débats politiques et les solutions à apporter.