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L'impact pour le tourisme wallon du risque de perte de la reconnaissance par l'UNESCO de la Ducasse d'Ath

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 230 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 25/02/2022
    • de VANDORPE Mathilde
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    La Ministre en charge de la Culture au sein du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a, récemment, interpellé les autorités communales de la Commune d'Ath dans le cadre de la controverse entourant un personnage emblématique de la Ducasse, le Sauvage. Dans son courrier, la Ministre souligne le risque de retrait de la Ducasse athoise de la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'Humanité en raison de cette controverse.

    Les autorités communales ont indiqué qu'à ce stade, une évolution était envisagée pour 2023, le calendrier ne permettant pas de mettre celle-ci en œuvre dès cette année.

    Cette polémique a-t-elle un impact sur les actions de promotion de la Ducasse d'Ath mise en œuvre par les opérateurs touristiques wallons ?

    Une évaluation de l'impact des risques de perte de cette reconnaissance internationale pour la Ducasse d'Ath et pour notre tourisme wallon est-elle réalisée ?

    En sa qualité de Ministre du Tourisme, Madame la Ministre a-t-elle également été interpellée par ce dossier ?

    A-t-elle pris contact avec les autorités athoises et la Ministre de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles ?
  • Réponse du 21/03/2022
    • de DE BUE Valérie
    La Ducasse d’Ath fait partie du patrimoine culturel immatériel et relève donc de la compétence directe de la Fédération Wallonie-Bruxelles, plus particulièrement de celle de ma collègue Bénédicte Linard.

    Néanmoins, en tant que Ministre wallonne du Tourisme je reste bien entendu attentive à l’évolution de ce dossier et à l’impact que pourrait avoir une perte de la reconnaissance UNESCO sur la promotion de cet événement.

    Au niveau international c’est la réputation de toute une région qui pourrait être mise en cause au travers du rapport de décembre 2021 du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

    Par conséquent, au niveau de la promotion à l’international, là où se situe la réelle plus-value d’une reconnaissance UNESCO, il ne faudrait pas que cette controverse véhicule une image négative de la Wallonie, eu égard aux prescrits de la convention UNESCO et à l’évolution bien réelle des mentalités ; sans se prononcer sur le fond, ce sont là des paramètres que l’on ne peut se permettre de négliger.

    Gageons que l’édition 2022, pour laquelle il n’est prévu aucune évolution du personnage incriminé, ne ravivera pas la polémique.

    Je n’ai pas été personnellement interpellée dans ce dossier par la commune ou la Fédération Wallonie Bruxelles, mais resterai attentive à ce que les changements annoncés par le bourgmestre d’Ath pour l’année 2023 permettront d’aboutir à un consensus et au maintien de la reconnaissance.