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Les recommandations du Conseil supérieur de la Santé sur la politique de santé mentale

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 324 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 07/03/2022
    • de DI MATTIA Michel
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale et de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    La santé mentale reste une priorité au centre de vos préoccupations, encore plus depuis la pandémie qui a accru les difficultés parmi nos concitoyens, singulièrement celles et ceux déjà fragilisés au plan individuel et social.

    Le Conseil supérieur de la Santé (CSS) a été chargé par les Ministres Dermagne et Vandenbroucke d'émettre des recommandations pour guider les politiques que les différents niveaux de pouvoir pourraient développer au départ du questionnement : « Quels enseignements peut-on tirer de la gestion de crise ainsi que de la gestion des risques concernant la santé mentale ? ».

    Un groupe de travail composé de spécialistes (psychologues, psychiatres, sociologues ...) depuis le début de la crise Covid s'y est attelé et il apparaît une augmentation des disparités existantes. Le CSS a travaillé 10 recommandations et il en ressort la nécessité de placer la santé mentale comme partie intégrante de la santé publique en rétablissant une juste place à la communication.

    En 2019, j’interrogeais déjà Madame la Ministre sur le sujet en mettant en avant les recommandations du Centre fédéral des soins de santé (KCE) qui avançait également la nécessité de centraliser l'offre en matière de santé mentale. Les demandeurs étant régulièrement envoyés d'un service à l'autre.

    À l'heure où le groupe d'experts du CSS demande de la proactivité et non de la réactivité :

    Comment compte-t-elle intégrer les récentes recommandations du CSS à l'échelle de la Wallonie ? Quelles synergies sont à développer entre les différents niveaux de pouvoir ?

    Le Plan de relance wallon traduit la volonté du Gouvernement dans la création de réseaux locorégionaux en matière de santé, quelle place y occupera la santé mentale ?

    Selon elle, un observatoire de la santé mentale pourrait-il voir le jour en Wallonie ? Et le cas échéant, selon quelles missions prioritaires ?