La lutte contre le cancer de la prostate
- Session : 2021-2022
- Année : 2022
- N° : 329 (2021-2022) 1
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Question écrite du 07/03/2022
- de GALANT Jacqueline
- à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale et de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
Une récente étude de l'Université d'Harvard, dont les résultats ont été publiés dans un quotidien britannique cette semaine, s'est penchée sur les risques liés à ce type de cancer. On y apprend notamment que certains comportements pourraient influencer les risques d'être touché par la maladie.
Le risque de cancer de la prostate augmente avec l'âge, des critères héréditaires sont également des facteurs à prendre en compte. Reste que pour les chez les hommes de 50 ans et plus, asymptomatiques et sans antécédents familiaux, il n'existe actuellement aucun argument décisif justifiant d'encourager ou de déconseiller le dépistage annuel.
Les avantages d'un dépistage précoce (qui réduirait le risque déjà très limité de décès des suites d'un cancer de la prostate) restent marginaux par rapport à ses inconvénients.
Dans un contexte où le dépistage précoce n'est pas encouragé, il apparaît que les contacts avec les médecins s'avèrent donc décisifs. Si le patient est pris en charge suffisamment à temps, les chances de guérison sont importantes.
Quel est le plan du Gouvernement afin de favoriser la lutte contre le cancer de la prostate ?
Comment avancent les recherches en Wallonie sur cette problématique ?
Quels sont les contacts de Madame la Ministre avec le centre communautaire de référence pour le dépistage des cancers à ce propos ?
Souhaite-t-elle encourager les bons comportements des citoyens afin de limiter les risques de cancers de la prostate ?