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Echec de la fusion entre la Direction des relations internationales et le Commissariat général aux relations internationales.

  • Session : 2005-2006
  • Année : 2006
  • N° : 21 (2005-2006) 1

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  • Question écrite du 17/07/2006
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à SIMONET Marie-Dominique, Ministre de la Recherche, des Technologies nouvelles et des Relations extérieures

    Si la publication des bans a bien eu lieu pour le mariage entre la Direction des relations internationales (DRI) et le Commissariat général aux relations internationales (CGRI), le faire-part pour la cérémonie et la réception de mariage n'est pas prêt de nous arriver.

    Il semble que les futurs époux ne s'entendent pas sur les termes du contrat de mariage, notamment sur la question de la gestion du ménage et du statut de ses membres. La direction de celui-ci serait trop défavorable à la future mariée cdH, le mari PS prenant les choses en main.

    Les relations entre partenaires doivent se faire sur un pied d'égalité, ce que l'on peut en effet attendre d'un couple. Les mêmes avantages doivent revenir à chacun.

    L'ambiance est-elle lourde au sein du couple ?

    Un malaise existe-t-il ?

    La mésentente est-elle irrévocable ?

    Menace-t-elle le projet d'union ?

    Quand cette question sera-t-elle réglée ?

    La solution passe-t-elle pas un traitement équitable et identique (lire : « une procédure de recrutement sur la base d'un examen ») des deux parties au mariage ?

    Quand le mariage se tiendra-t-il ?

    La table des convives sera-t-elle suffisamment grande ? Il semble que la propension d'élargir celle-ci soit grande. Sous le prétexte d'assurer la paix dans les familles, l'invitation serait lancée (lire « le comité de direction sera élargi ») sans modération. Pourtant, l'efficacité d'un tel comité de direction ne réside-t-elle pas dans un comité restreint, compétent et efficace ? Faut-il a tout prix vouloir l'élargir et aller ainsi à contresens de ce qui se fait actuellement en matière de gouvernance publique et de transparence ? Pourquoi tomber dans le piège de la politisation ? Il est bien connu que, pour passer une bonne soirée, il ne faut pas parler politique lors d'un dîner entre amis, …


  • Réponse du 25/07/2006
    • de SIMONET Marie-Dominique

    J'ai saisi les Gouvernements à deux reprises du dossier de la fusion C.G.R.I.-D.R.I. :

    - en juillet 2005 pour la présentation d'un certain nombre de principes devant présider à la fusion ;

    - le 27 mars dernier pour l'approbation en première lecture du projet d'accord de coopération entre la Communauté française, la Région wallonne et la Cocof, créant une entité commune pour les Relations internationales de Wallonie-Bruxelles.

    C'est un dossier avec de multiples implications :

    - il faut mettre au point un statut des agents qui tienne compte des spécificités de la Région comme de la Communauté ;

    - il faut fixer un cadre en réduction par rapport à l'addition des deux cadres actuels, grâce à la fusion définitive de l'ensemble des services, sans toutefois porter atteinte au bon fonctionnement de l'administration et en précisant que les réductions d'effectifs se feront par départs naturels ;

    - il faut mettre au point de nouvelles dispositions pour la carrière extérieure ;

    - il faut prévoir l'intégration de deux systèmes de gestion budgétaire et administrative différents ;

    - il faut veiller à ce que le nouvel organisme ait à sa disposition l'ensemble des moyens pour fonctionner, en provenance de la Région wallonne en particulier (puisque du côté Communauté française, c'est déjà un OIP) ;

    - et enfin - ce n'est pas le plus commode - il faut se préoccuper des aspects budgétaires de la fusion. Avec cette particularité que - paradoxalement - les deux premières années, la fusion aura un coût, en raison en particulier de l'alignement des barèmes des agents de la Communauté sur ceux de la Région. Ce coût doit être résorbé dans le contexte budgétaire que l'honorable Membre connaît et, dans toute la mesure du possible, sans ponction sur les programmes.

    Une étape vient d'être franchie puisque le Gouvernement de la Communauté a décidé la semaine passée d'octroyer à partir du 1er juillet 2006 des titres-repas aux agents du CGRI qui, contrairement à leurs collègues wallons, n'en bénéficiaient pas encore.

    Au-delà de son aspect symbolique et concret pour les agents, cette mesure montre bien qu'il y a une volonté politique d'aller de l'avant.

    Je continue donc à travailler sur les différentes facettes de ce dossier.

    Une chose est sûre en tout cas : le dossier de la fusion C.G.R.I.-D.R.I. a bien plus progressé ces deux dernières années que sous les cinq années de la précédente législature.