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Le suivi des engagements du Gouvernement dans le développement de l'écotourisme

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 401 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 07/03/2022
    • de DI MATTIA Michel
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    L'un des axes majeurs de la politique menée par le Gouvernement wallon est l'accessibilité et la valorisation des espaces naturels afin de rencontrer les différents objectifs inscrits dans la Déclaration de politique régionale, mais aussi dans le plan de relance avec la création de parcs nationaux et le développement de l'écotourisme en Wallonie. L'objectif étant aussi de rencontrer les principes de la Charte européenne sur le tourisme durable.

    C'est pourquoi j'aimerais interroger Madame la Ministre sur le travail mené en la matière en concertation avec la Ministre du Tourisme.

    Quelles mesures le Gouvernement a-t-il décidé de prendre pour renforcer l'accessibilité et la valorisation des espaces naturels dans une logique de développement touristique ?

    Quelle affectation donnera-t-elle aux 5 millions d'euros débloqués dans le cadre du Plan de relance pour mieux faire connaître ces espaces naturels et assurer l'adéquation entre protection et fréquentation ?

    Quelles garanties peut-elle apporter quant à la limitation de l'inévitable impact du tourisme sur les objectifs de préservation des réserves naturelles ?

    À cet effet, quelle sera la nature des infrastructures d'accueil qu'elle envisage d'installer au sein des zones protégées ?

    Auront-elles une typologie unique ?

    Quels sont les moyens mis en œuvre pour assurer une communication performante auprès des touristes/usagers et la formation minimale des acteurs, notamment en ce qui concerne l'accueil du public dans les espaces naturels ?

    Le Gouvernement a-t-il déjà affiné sa sélection quant aux projets de parcs nationaux ?

    Quand devraient être désignés les lauréats ?

    Au bout du processus, seuls 2 des 4 projets ayant reçu un subside régional pourront se réaliser, les projets recalés pourront-ils prétendre à une autre finalité que celle de parc national ?
  • Réponse du 21/04/2022
    • de TELLIER Céline
    L’accessibilité et la valorisation des espaces naturels sont une des priorités du Gouvernement. Cette priorité et cet engagement se sont déjà traduits par de nombreuses actions.

    Une bonne partie de ces actions ont été menées en parfaite concertation et collaboration avec la Ministre du Tourisme. C’est le cas de l’appel à projets « Parcs Nationaux » qui voit actuellement les 4 candidats présélectionnés réaliser des plans directeurs et opérationnels détaillés ; ceux-ci sont à renvoyer pour début octobre, et seront soumis au Comité d’évaluation qui fera rapport au Gouvernement pour la reconnaissance de 2 parcs nationaux en Wallonie, cette année encore.

    Il est trop tôt pour envisager quel pourrait être le devenir des 2 projets non retenus, mais il est certain que ces candidats disposeront également d’une feuille de route très détaillée pour la poursuite d’un développement territorial durable, axé sur la nature et le tourisme. Une enveloppe de 250 000 euros leur est d’ores et déjà acquise pour la réalisation d’un projet de valorisation du patrimoine naturel sur leur territoire. À défaut d’une reconnaissance au titre de parc national, ces territoires continuent de disposer d’un potentiel écologique et touristique important dont ils peuvent poursuivre le développement avec l’appui de nos administrations.

    De nombreux autres territoires en Wallonie disposent d’ailleurs d’un tel potentiel, et c’est ce que vise la fiche 196 du Plan de relance à laquelle l’honorable membre fait référence, dans laquelle il est prévu de doter des sites naturels wallons d’infrastructures de valorisation et de fréquentation adaptées. Cette fiche, établie en collaboration avec ma Collègue, fera l’objet d’une proposition au Gouvernement dans les prochaines semaines.

    Le type d’infrastructures dépendra bien entendu du site en question : pavillon d’accueil, aménagement de cheminements, signalétique, observatoires, caillebotis, etc. sont autant de possibilités. Le but de ces infrastructures est double : à la fois permettre une accessibilité optimale à quelques-uns des plus beaux sites naturels wallons, mais également de mieux préserver leur biodiversité en limitant les effets potentiellement négatifs de leur fréquentation.

    Ce qui est donc en parfaite adéquation avec l’ambition de la Wallonie de renforcer son attrait pour un tourisme « nature » et avec la Charte du Tourisme durable, deux éléments pour lesquels je l’invite à interroger ma collègue en charge du Tourisme qui pilote ces dossiers.

    En ce qui concerne la sensibilisation, la formation et l’information des acteurs, qu’ils soient prioritairement issus des secteurs du tourisme ou de la nature, des communications ciblées sont régulièrement organisées, ce qui reflète la mise en œuvre d’une collaboration plus poussée entre nos administrations sur cette thématique.