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Les conséquences sur les forêts de la tempête Eunice et les phénomènes climatiques extrêmes en général

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 402 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 07/03/2022
    • de WITSEL Thierry
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Périodes de sécheresse, inondations et tempêtes perturbent la vie de nos forêts.

    La tempête Eunice qui a traversé notre pays mi-février semble à cet égard avoir été particulièrement dévastatrice.

    Sans épiloguer longuement, Madame la Ministre peut-elle dresser le bilan du passage de cette tempête ?

    Malgré l'avertissement du DNF aux promeneurs qui déconseillaient de se rendre en forêt durant la tempête, des accidents ont-ils dû être constatés au sein de nos forêts wallonnes ?

    La communication envers les utilisateurs de la forêt a-t-elle, à cet égard, été suffisamment percutante et dissuasive ?

    Quelles actions envisage-t-elle afin que les chemins ayant été obstrués, par des arbres arrachés notamment, puissent être rapidement dégagés ?

    Enfin, au vu de la récurrence de ces phénomènes climatiques extrêmes, quels plans et actions envisage-t-elle de prendre pour limiter l'impact de tels phénomènes sur les différentes fonctions de nos forêts ?
  • Réponse du 10/03/2022
    • de TELLIER Céline
    Le bilan du passage de la tempête Eunice s’est avéré limité par rapport aux risques potentiels et historiques de ce type d’évènements venteux. Mon administration ne m’a pas rapporté de dégâts importants à ce niveau. L’administration n’a d’ailleurs pas dû activer le Plan Chablis prévu dans de pareilles circonstances.

    Le Département de la Nature et des Forêts (DNF) s’appuie sur la communication prise en charge par le Centre régional de crise et compte sur le bon sens des usagers pour ne pas aller en forêt en cas d’avis de tempête.

    Il semble que cela ait été suffisant, car aucun accident n’a été signalé au DNF.

    Les autorités compétentes ont fait le maximum pour libérer les chemins dans les meilleurs délais, selon les priorités du moment.

    La limitation de l’impact de tels phénomènes climatiques extrêmes passe par une forêt plus résiliente pour laquelle des projets sont et seront encore mis en œuvre (diversification de la forêt, plus grande part accordée à la biodiversité …). Ces projets s’associent à la gestion durable mise en place par l’administration ainsi qu’aux plans de prévention et de gestion des crises.

    Enfin, d’une manière plus générale, il convient de développer dans la société et dans les administrations une culture du risque qui ne soit pas tétanisante, mais qui nous pousse à construire un avenir où nous pourrons davantage nous protéger et réagir face aux vulnérabilités environnementales auxquelles nous sommes et serons encore longtemps exposés.