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Les animaux âgés laissés à l'abandon

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 411 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 07/03/2022
    • de CLERSY Christophe
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Nombreux sont les animaux domestiques qui se retrouvent sans foyer après les événements tragiques de la vie. Ceux-ci se retrouvent souvent à la rue ou dans des familles qui ne désirent peut-être pas leur présence car imposée par la perte d'un proche.

    A Charleroi, une association recueille ces animaux (chats, chiens, lapins, NAC,…) et les place dans des familles d'accueil. Lorsque l'animal est placé, l'association prend tout en charge : nourriture, soins vétérinaires, etc. La famille d'accueil doit simplement jouer le rôle d'un nouveau foyer aimant et prendre soin de l'animal souvent déjà âgé.

    Ces associations jouent un rôle important pour ces animaux. On le sait les plus âgés d'entre eux ne trouvent pas facilement des adoptants dans les refuges classiques.

    Quels soutiens met Madame la Ministre en en place pour ces associations ?

    Qu'en est-il de son engagement pour ces animaux âgés qui ne font pas l'objet d'une adoption ?
  • Réponse du 10/03/2022
    • de TELLIER Céline
    L'organisation de la prise en charge d'animaux abandonnés, perdus et errants sont des missions dévolues aux refuges agréés, et certaines associations non-refuges y contribuent également. Les animaux plus âgés qui se retrouvent sans foyer après les événements tragiques de la vie sont donc aussi pris en charge par ces structures.

    Comme l’honorable membre le sait, la législation relative à l’agrément des refuges est en cours de révision. Les nouvelles dispositions visent notamment à encadrer l’aide à l’adoption, la gestion et la supervision de familles d'accueil.

    Chaque année, une partie des recettes du Fonds budgétaire du bien-être des animaux est affectée au financement des dépenses relatives à la politique de la protection contre les abandons et la maltraitance animale. Des aides sont régulièrement proposées au secteur, comme en témoigne l’appel à projets à destination des refuges et associations lancé l’été dernier.

    Je reste attentive à poursuivre ce soutien en le ciblant sur des améliorations structurelles qui permettent d’accroître les capacités d’hébergement sur le long terme, et de respecter les évolutions législatives en cours.