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Le nombre d’emplois vacants en Wallonie

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2022
  • N° : 340 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 11/03/2022
    • de TZANETATOS Nicolas
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale et de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    Madame la Ministre peut-elle m'informer sur les statistiques du nombre d'emplois vacants en Wallonie par secteur d'activité ?
  • Réponse du 12/04/2022
    • de MORREALE Christie
    Les dernières données disponibles relatives au nombre d’emplois salariés vacants portent sur le quatrième trimestre 2021 et ont été publiées par Statbel le 10 mars 2022. Celles-ci s’appuient sur une enquête trimestrielle auprès d’un échantillon de 11 000 entreprises comportant au minimum 1 salarié.

    Pour rappel, un « emploi vacant » est un emploi rémunéré nouvellement créé, non pourvu, ou qui deviendra vacant sous peu, pour le pourvoi duquel l’employeur entreprend activement de chercher un candidat apte et est prêt à entreprendre des démarches supplémentaires ; qu’il a l’intention de pourvoir immédiatement ou dans un délai déterminé. Un poste ouvert uniquement aux candidats internes n’est pas considéré comme une « vacance d’emploi ».

    Un « poste occupé » est un emploi rémunéré au sein d’une organisation auquel un salarié a été affecté. Ainsi, le taux d’emplois vacants représente la proportion d’emplois vacants dans l’ensemble des emplois (occupés et vacants).

    La statistique des emplois vacants donne des informations sur la demande non satisfaite de main-d’œuvre à un moment t. La périodicité trimestrielle de l’enquête permet de construire des indicateurs utiles pour l’analyse du cycle économique.

    Notons que le fait que l’emploi soit vacant au moment ne signifie pas qu’il ne sera pas pourvu ou qu’il y aura une difficulté à le pourvoir. En effet, l’enquête ne donne aucune information sur la durée de vacance d’un emploi.

    Au quatrième trimestre 2021, le SPF Économie/Direction générale Statistiques dénombrait 39 408 emplois comme étant vacants en Wallonie (contre 133 659 en Flandre et 23 073 à Bruxelles), soit 20 % du pays qui en dénombre 196 140.

    Avec 68 % de l’ensemble des emplois vacants en Belgique, la Flandre reste la région du pays présentant le plus grand nombre d’emplois vacants.

    Comparativement au troisième trimestre 2021, le nombre d’emplois vacants a diminué en Région wallonne (-287 postes) et en Région flamande (-98), tandis qu’il a augmenté en Région de Bruxelles-Capitale (+298).

    Le taux d’emplois vacants en Wallonie est de 3,7 % contre 3,7 % à Bruxelles et 5,4 % en Flandre.

    Le nombre d’emplois vacants par secteur est un indicateur de l’ampleur des opportunités d’emplois offertes dans chaque secteur.

    Au quatrième trimestre 2021, les secteurs qui, en Wallonie, comptent le plus d’emplois vacants sont :
    - la santé humaine et l’action sociale : 5 441 emplois vacants ;
    - l’industrie manufacturière : 4 484 ;
    - le commerce : 4 216 ;
    - la construction : 3 708 ;
    - l’administration publique : 3 702 ;
    - l’enseignement : 3 585 ;
    - l’hébergement et la restauration : 2 947 ;
    - les activités de services administratifs et de soutien : 2 927 ;
    - l’information et la communication : 2 778 ;
    - les activités spécialisées, scientifiques et techniques : 2 073 ;
    - les transports et l’entreposage : 1 651.

    Le taux d’emplois vacants par secteur, qui mesure la proportion d’emplois vacants dans l’ensemble des emplois (occupés et vacants) du secteur, rend compte de la dynamique de recrutement au sein de chaque secteur. Les secteurs en Wallonie avec un taux d’emplois vacants supérieur à la moyenne sont :
    - l’information et la communication : 11,9% ;
    - l’hébergement et la restauration : 9,4% ;
    - les activités spécialisées, scientifiques et techniques : 5,8% ;
    - la construction : 5,8% ;
    - la production et la distribution d’eau ; assainissement, gestion des déchets … : 4,1% ;
    - les activités de services administratifs et de soutien : 4,0% ;
    - l’industrie manufacturière : 3,9%.